POUR UN "EMPOWERMENT" DU CITOYEN. UNE PISTE ?

© Fluicity
Pour que les relations entre élus et citoyens sortent du cadre administratif, l'application Fluicity, actuellement testée à Vernon (Eure), cherche ainsi à réengager les habitants dans les politiques locales de leur ville.

Fluicity : le nom est anglophone, mais l'initiative, elle, est bien française. "Il s'agit d'une application mobile dédiée aux citoyens et aux collectivités locales", explique Julie de Pimodan, instigatrice du projet.
La démarche se veut loin du clientélisme : l'ambition est de contrer la défiance des Français envers leurs politiques locales, en dopant la démocratie participative au numérique. "Avec notre plate-forme, nous voulons réengager les citoyens dans la vie politique, à l'échelle de base qui est celle de la ville", annonce la fondatrice, Julie de Pimodan.

Le principe ? "Faire dialoguer élus et citoyens à travers un échange en direct : les administrés peuvent remonter des dysfonctionnements ou émettre des suggestions, et les services municipaux offrir une information locale mieux ciblée."  L'analyse des signalements émis permet dans un second temps aux services des mairies de mieux connaître les besoins de leurs concitoyens.
"Nous voulons surtout responsabiliser le citoyen, ne pas le laisser devenir consommateur de sa ville", souligne la conceptrice. Outre l'envoi de messages privés directement du citoyen à l'élu, la plate-forme permet aussi à certains contributeurs de s'exprimer à l'attention de toute la communauté.
"Dans un premier temps, il s'agira de contributeurs 'accrédités', c'est à dire les associations, les institutionnels..." Ces derniers signent en effet une charte déontologique : "un levier de contrôle qui rassure les collectivités, pour qui ce genre de dispositif est nouveau".

Aujourd'hui déployée à Vernon, en Normandie, l'application sera aussi inaugurée courant décembre à Paris par la mairie du 9e arrondissement. 

A suivre !

Le Théâtre-Sénart au rythme de la COP 21


SPECTACLES - CONFÉRENCES - ANIMATION - 5 > 12 DÉCEMBRE
Pendant une semaine,  Le Théâtre-Sénart vivra au rythme de la COP 21, la conférence climat qui se tient à Paris. Au programme, des spectacles pour les petits et les grands avec Frédéric Ferrer et sa compagnie Vertical Détour, des conférences gratuites avec Serge Orru et Raphaël Domjan, mais aussi des exposants, des stands de produits locaux, des animations… Nous aussi, interrogeons l’avenir de la planète et de ceux qui la peuplent.

L’écologie en France, un paradoxe ?

Climat, pollutions, pesticides, alimentation bio, transition énergétique... L’écologie est de plus en plus présente dans la société. Les associations environnementales touchent des centaines de milliers de personnes; les alternatives locales se multiplient et sa résonance sociale et culturelle est en expansion.

De plus en plus de mouvements sociaux, d’ONG, d’associations et de simples citoyens se montrent attentifs à la défense de l’environnement face au dérèglement climatique et à la dégradation accélérée de l’ensemble des ressources naturelles provoquée par les activités humaines.



Quelques chiffres illustrent l’ampleur des initiatives.
La fédération France Nature Environnement regroupe 850 000 adhérents dans plus de 3000 associations. La Ligue de Protection des Oiseaux, comprend 45 000 adhérents. La section française du WWF (World Wild Fund) compte 190 000 donateurs

Face à cela, combien d’adhérents compte aujourd’hui le parti politique français revendiquant le quasi monopole de l’écologie, Europe Écologie-Les Verts ? Moins de 10 000. Étonnant non ?

Devant l’étendue croissante des dégâts environnementaux engendrés par la négligence, la cupidité et la surexploitation des ressources naturelles et humaines, il faut bien constater que le danger est aussi ailleurs. La racine du mal, la clef qui ouvre les cœurs à la corruption, livre les institutions à l’entropie et mène les civilisations à leur perte, c’est le goût du pouvoir.
Les partis d’hier, malgré tous leurs défauts, étaient de véritables lieux de socialisation et d’apprentissage de la cité. Aujourd’hui, ils se réduisent le plus souvent à des structures isolées de la société, stérilisées par de strictes logiques de conquête du pouvoir, incapables de penser et d’accompagner le changement social, encore moins d’y contribuer.
On peut dénoncer ou s’amuser des luttes fratricides au sein des partis politiques, on peut rire devant le cirque médiatisé des petits calculs présidentiels des uns et des autres, au gouvernement et dans l’opposition, chacun à la tête d’un petit plan quinquennal ultra-personnalisé.
Au cœur de cette logique, il y a surtout la résignation, l’acceptation par les autres des rapports de force imposés.
Le vrai pouvoir est intérieur, c’est la capacité à se changer soi-même avant d’imposer quelque changement que ce soit au reste du monde. La capacité à l’auto-limitation, à la construction collective et au partage des responsabilités.

Marc, de Sénart Citoyens

Qui veut la mort de Airparif ?

Nouveau coup dur pour Airparif ! Après le désengagement financier du conseil départemental des Hauts-de-Seine en 2013 et de celui de Seine-et-Marne en 2015, le département des Yvelines a décidé de ne pas renouveler sa subvention à l’association de surveillance de la qualité de l’air en 2016.
Cette décision a été annoncée ce jeudi lors de l’assemblée générale d’Airparif, à quelques jours de l’ouverture de la COP21. Cette mauvaise nouvelle vient s’ajouter à la baisse des subventions de l’Etat annoncée en avril dernier. Le désengagement des collectivités qui sont des acteurs majeurs de la lutte contre la pollution est simplement scandaleux. Les habitants de l’Ile-de-France respirent le même air pollué, et tous méritent la même attention pour préserver leur santé. 
Nos inquiétudes et interrogations se confirmes en références à notre article du mois d'avril : "Quelques jours après un sévère épisode de pollution de l’air aux particules au-dessus de l’Ile-de-France, le ministère du développement durable rabote significativement la subvention annuelle allouée au réseau régional de mesure de la qualité de l’air. Airparif" suite ci-contre, "Pas de contrôles = pas de problèmes" ici >>


"Insecticide mon Amour" un documentaire à découvrir !


Une enquête de plus de 2 ans autour du problème des traitements obligatoires aux insecticides contre la flavescence dorée dans le vignoble bourguignon.

Financer la conférence Paris Climat 2015 ne donne pas tous les droits

A l'approche de la COP21, de nombreuses entreprises se targuent de vendre plus vert que vert. Mais financer la conférence Paris Climat 2015 ne donne pas tous les droits. Deux publicités d'EDF parues la semaine dernière dans le journal les Echos sont révélatrices d’un certain greenwashing.

« EDF, partenaire officiel d'un monde bas carbone. »
Nous posons les questions, que fait EDF pour un monde bas carbone ? Quels sont ses engagements pour réduire ses émissions ? Quelles sont les pratiques mises en place ?

Voir aussi notre article "Quand EDF délocalise ses émission de CO2"  ici >>