Pas de contrôles = pas de problèmes

Incompréhensible !


Quelques jours après un sévère épisode de pollution de l’air aux particules au-dessus de l’Ile-de-France, le ministère du développement durable rabote significativement la subvention annuelle allouée au réseau régional de mesure de la qualité de l’air. Airparif

Députés et sénateurs reprennent prochainement leurs discussions sur le projet de loi sur la transition énergétique. Ils mènent aussi l’enquête sur le coût sanitaire des pollutions de l’air et l’efficacité des politiques publiques en la matière. Et après ?

Aussi, le DGEC recommande aux dirigeants des AASQA de prendre des mesures. Déjà, ils peuvent «à titre exceptionnel» utiliser les dotations pour les investissements pour assurer le fonctionnement des réseaux. Ils devront aussi (et surtout) trouver de nouvelles ressources. Les collectivités locales? Mais cela ne fonctionne pas. Les dotations globales de fonctionnement sont partout en baisse. Et en Ile-de-France, c’est désormais la métropole du Grand Paris qui a la compétence de la qualité de l’air (verrouillage implacable...)et cela n’incite pas les départements voisins à ouvrir leur portefeuille. Ce qui est doublement dommage. Car c’est le Grand Paris, présidé par Patrick Devedjian, par ailleurs président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, qui a déjà fermé le robinet à subvention d’Airparif.

Bref, prenez votre souffle car cela va se compliquer dans les prochaines années !

PÉTITION - Roundup : interdisons ce pesticide maintenant !


L’Organisation Mondiale de la Santé vient de classer cinq pesticides, dont le célèbre "glyphosate", substance active du Roundup, comme "cancérigène probable pour l’Homme".

Commercialisé par la multinationale Monsanto, le Roundup est un herbicide total. Plus de 80% des organismes génétiquement modifiés sont des plantes résistantes au glyphosate. Glyphosate et OGM sont donc les deux faces d’une même pièce.
La décision de l’OMS n’est pourtant pas une surprise :
  • En effet, les études menées par le professeur Gilles-Eric Séralini ont démontré, dès 2012, les effets génotoxiques du Roundup sur des rats exposés.
  • En 1985, l’Agence de protection de l’environnement des Etats-Unis avait déjà classé le glyphosate comme « cancérigène possible » avant de se dédire, vraisemblablement sous l’effet d’un lobbying intense des géants de l’agrochimie…
Ne doutant de rien, Monsanto commit, en 1998, une publicité présentant le Roundup comme un produit « biodégradable » et « bon pour la Terre » ; avant d’être condamné pour publicité mensongère.
  • De fait, le glyphosate est présent dans plus de 750 produits utilisés en agriculture et vendus massivement en jardinerie.
  • Chaque année, la France épand plus de 8000 tonnes de glyphosate, contaminant les eaux de surface et nappes phréatiques.
Jardiniers amateurs et agriculteurs sont les plus exposés et présentent un risque de développer des cancers du sang (lymphome non hodgkinien). Le désherbant phare de Monsanto semble également induire sur des animaux des dommages chromosomiques, des cancers de la peau ou encore des cancers du tube rénal.
Face à ces signaux d’alerte répétés, les ministres de la Santé, de l’Agriculture et de l’Ecologie doivent agir avec rapidité pour limiter l’exposition des agriculteurs, des jardiniers amateurs et des populations riveraines des espaces traités.
Sans attendre d’hypothétiques nouvelles études, le gouvernement doit interdire la commercialisation et l’épandage des pesticides incriminés par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Signez la pétition pour envoyer un message aux ministres de la santé, de l'agriculture et de l'environnement !
http://stop-roundup.agirpourlenvironnement.org/