Le parc d'activités de Sénart-A5 - Seveso or not Seveso ?

Illustration: Source EPA Sénart
Si l'on reprend l'article de la "République de Seine et Marne" du 30/09/2014, ou ci-dessous:
"Un projet d'entrepôt de 90.000 m2 dans le Parc de l'A5"

"Une enquête publique se termine le 4 octobre pour l’autorisation d’exploitation d’un entrepôt de 90,000 m2 dans la commune de Réau. Si la question d’un classement Seveso n’est pas d’actualité, rien ne dit qu’il ne le deviendra pas.
Une autre entreprise de stockage de matières combustibles pourrait bien s’installer à Sénart. Et plus particulièrement à Réau. Depuis le 1er septembre et jusqu’au 4 octobre une enquête publique est proposée pour autoriser la demande d’exploiter de la société Sigma 11, filiale de Norbert-Dentressangle. Situé dans le Parc d’activité de l’A5, le futur entrepôt aura une surface de 90.000 m2.
« La décision de création du parc de l’A5 date de l’ancienne majorité, on sait depuis longtemps mais il ne faut pas confondre produits combustibles et produits inflammables », précise Alain Auzet, le maire de Réau.
L’enquête publique comporte notamment une étude d’impact et un avis de l’autorité administrative pour l’environnement.

“Manne financière”

Le projet sera localisé à 400 mètres des habitations les plus proches. Outre ce projet, la société PRD a déposé un permis de construire dans ce même Parc de l’A5 (à cheval entre Réau et Moissy-Cramayel) pour une parcelle de 60.000 m2. « On ne sait pas ce qu’il y aura dans ces entrepôts, poursuit l’élu. Ici, pas question de classement Seveso pour le moment mais seulement l’autorisation d’exploiter. » Et d’ajouter : « C’est une manne financière potentielle importante pour la commune. On se prononcera en temps et en heure s’il devait le devenir et il y aurait dans tous les cas un débat.”
Une autre parcelle est encore disponible dans le parc d’activité. La dernière permanence du commissaire enquêteur concernant l’entrepôt Sigma 11 se tiendra samedi 4 octobre, de 9 heures à midi, en mairie de Réau."
Nous nous posons la question: à quoi servent les enquêtes publiques ?

Les différentes interrogations des citoyens et élus étais déjà inscrites et validés par notre préfet de région en mai 2014 soit 4 mois avant le démarrage des "enquêtes publiques" en septembre/octobre 2014 ! - lien ci-dessous

Voir l'avis de l'autorité environnementale, ici >>


Diagnostic de l'état de santé de la biodiversité francilienne

Extrait de l’édito de Liliane Pays, Présidente de Natureparif

"Ce Diagnostic réalisé par Natureparif à la demande de la Région Île-de-France dresse non seulement un état des lieux complet des différents milieux (humides, forestiers, ouverts), mais s’attarde aussi sur le «cas particulier du cœur d’agglomération», enjeu fort des prochaines années.

Ce territoire, qui regroupe Paris et sa petite couronne, constitue un défi pour la préservation voire la restauration de la diversité biologique tant les conditions sont dégradées : imperméabilisation des sols, faible disponibilité en espace, sols secs et pollués.... la pression anthropique n’a ici jamais été aussi forte. Celle-ci se ressent également au-delà du cœur d’agglomération, dans les départements de la grande couronne.
C’est ici que se situe le berceau de l’activité agricole francilienne, laquelle a été profondément bouleversée au cours du dernier demi-siècle avec l’arrivée de l’agriculture intensive. Grosse utilisatrice de pesticides et autres intrants, celle-ci a aussi favorisé l’apparition des grandes exploitations et leur corollaire, la monoculture. Avec pour conséquences aujourd’hui, l’uniformisation des communautés d’espèces dans les milieux agricoles."

Un document très intéressant et instructif que vous pouvez retrouver sur www.naturparif.fr - ou ici >> 

Atlas de la Biodiversité Communale : le guide à mettre entre toutes les mains

Attendu depuis 2010, le document de référence concernant les Atlas de la Biodiversité Communale (ABC) vient d'être publié.

Ce guide offre des recommandations aux acteurs territoriaux afin d’élaborer leur propre Atlas de la Biodiversité : un atlas qui servira aux élus, aux services communaux, aux acteurs socio-professionnels et aux habitants !

Donner des pistes, des recommandations, rappeler des points à ne pas oublier, c’est un outil pertinent puisque bien connaître la biodiversité localement est essentiel pour assurer la transition écologique de nos territoires. (300 communes s'y sont déjà engagées depuis 2010)


Consultez / Téléchargez le Guide ABC, ici >>

Une plateforme participative pour imaginer un cœur de ville


Pour que chaque Lieusaintais soit acteur de la construction de son cœur de ville et élaborer le Lieusaint de demain, des ateliers de travail vont être organisés sur le sujet et un site web vous permet de participer en ligne. www.imaginons-lieusaint.fr
Concertation, Participation, rencontres. Vous vous inscrivez à la thématique qui vous intéresse, c"est simple !
Un bon exemple de concertation et de démocratie participative

De Melun-Sénart à Evry-Sénart ?



En vertu de la loi MAPTAM (Modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles),, les structures intercommunales telles que les communautés de communes ou d'agglomération ont l'obligation de réunir plus de 200.000 habitants pour former elles aussi, au 1er janvier 2016, de nouveaux macro territoires aux compétences élargies.

Pourtant motivée par un objectif d'économies budgétaires, la mise en oeuvre de cette loi apparait pour de nombreux élus comme une entreprise hasardeuse avec des conséquences financières qui risquent d'être lourdes.

Se pose également la question de la cohérence d'un tel étalement territorial. Le projet de loi prônait une prise en compte de critères géographiques, urbains, économiques, mais cela ne saute pas aux yeux pour quiconque connait un peu le territoire et son histoire.

Calendrier de la réforme
La réalisation du schéma régional de coopération intercommunale s'articule en cinq temps forts :

- 28 aout 2014 : présentation du projet initial de schéma régional de coopération
intercommunale à la Commission régionale.

- De septembre à décembre 2014 : consultation des communes et EPCI de la
grande couronne. Ces collectivités sont invitées à rendre un avis dans les 3
mois à compter de l'envoi du projet de schéma, soit avant le 5 décembre ou
le 9 décembre selon les communes.

- Avant le 28 février 2015 : adoption par la Commission régionale, puis arrêté
du schéma régional de coopération intercommunale par le préfet de la région
d'île-de-France ;

- Avant le 1er juillet 2015 : arrêtés de projets de création, fusion et modification
de périmètres d'EPCI à fiscalité propre par les préfets de départements
de grande couronne ;

- Au 1er janvier 2016, arrêtés de création des nouveaux EPCI à fiscalité propre



Pour info, une pétition est en cours: 

"Contre Sénart dans le Grand Evry, mobilisons-nous !"

Pour signer, cliquez ici >>

La nouvelle carte votée le 12 février 2015



Biodiversité, l'essentielle différence #DATAGUEULE 24

Les industriels du déchet peuvent se frotter les mains

Nous apprenons que M. Huchon attendra juin 2015 pour mettre le vote du PREDEC à l’ordre du jour.

Une aberration lorsque l'on sait que d’ici à 2026, le flot annuel de déchets augmentera de 35 %, sous l’impact de la construction du réseau de transport du Nouveau Grand Paris (prolongements et créations de lignes) et des autres réalisations prévues par Île-de-France 2030 : 25 nouveaux quartiers urbains, plus de 70 nouvelles gares… Résultat : les experts prédisent une saturation des décharges d’ici cinq ans. Le compte à rebours est enclenché, mais point de discours fataliste. Après tout, la Flandre recycle deux fois plus de déchets que l’Île-de-France. Des solutions existent et le plan « Prévenir et gérer les déchets de chantiers » (Predec), qui entrera en application cette année, doit les coordonner. La Région est aux commandes du chantier. Après les conclusions de l'enquête publique, le plan sera définitivement approuvé en juin 2015……

Avec la construction de 70.000 logements par an, Grand Paris express, les chantiers franciliens vont se multiplier d'ici à 2030 et engendrer des millions de tonnes de gravats. Pour éviter la saturation des décharges, un mot d’ordre : réemployer ! C'est l'objectif du plan « Prévenir et gérer les déchets de chantiers » (Predec), projet voté en 2014 par la Région

Pour la seule année 2013, les déchets du secteur du bâtiment s’élevaient à 24 millions de tonnes en Île-de-France. S’ils étaient empilés sur la pelouse du Stade de France, ils culmineraient à 700 mètres de haut ! Or seul un quart de cet immense tas est recyclé. Le reste est déversé en décharge, ou utilisé pour le remblayage des carrières. Sans compter les déchets jetés en dépôt sauvage.




Vidéoprotection, un débat idéologique

Pression sécuritaire, cambriolages et agressions incite les élus de tous bords à proposer voir à hâter des projets d'installations vidéo dans leurs communes. Ils devront alors veiller à concilier les objectifs de sécurité publique avec la protection de la vie privée et le respect des libertés individuelles (Loi du 6 janvier 1978 « informatique et libertés » et doivent être déclarés à la CNIL. Les seconds relèvent d’un régime d’autorisation administrative préalable prévu au Code de la sécurité intérieure)

La vidéoprotection a de l'avenir en France. Avec déjà plus de 700.000 caméras sur la voie publique, certains voient dans ces caméras un instrument providentiel.


Big Brother ou pas ? quel équilibre entre sécurité et liberté ? votre avis nous intéresse ! 


La pollution enfouie

Un constat alarmant sur le degré de toxicité des sols français.

« Pollution des sols : le scandale caché », de Sarah Oultaf diffusé Mardi 20 janvier sur France 5

Sarah Oultaf dresse un procès à charge contre ces entrepreneurs qui ne remplissent pas leur devoir de dépollution et bafouent le principe du pollueur payeur. L’Etat lui-même ne fait pas figure d’exemple. Des doutes persistent, en effet, sur la dépollution du site du fort de Vaujours (Ile-de-France) où le Commissariat à l’énergie atomique avait mis au point le détonateur de la première bombe atomique française. Un site sur lequel un entrepreneur envisage d’ouvrir une carrière d’exploitation de gypse.


Quand la hausse du Franc Suisse met Melun dans le rouge


Un changement de parité (environ 15 % par rapport à l’euro) qui aurait pour effet d’augmenter de 500.000 euros l’annuité de remboursement ! Un coup dur pour la ville et pour le budget municipal.
Ah ! le Franc Suisse, largement considérés comme un exemple de stabilité et de valeur refuge, place aujourd'hui environ 1.500 collectivités locales et hôpitaux en difficulté.
Mais pourquoi nos collectivités sont elles obligé ou pas ? d'emprunter en Suisse... Si vous avez des éléments de réponse, n'hésitez pas à nous les faire partager.