La Seine-et-Marne cancre de l’écologie ?

Le "poumon vert de l’Ile-de-France" se retrouve en 84e position en 2015, et en 80e position pour 2016 sur les 96 départements métropolitains

Ce classement, qui a vu le jour en 2007, prend en compte huit critères. Pour chacun d’entre eux, le département a reçu une note sur 20.
Et c’est la moyenne de toutes ces notes qui a permis d’obtenir le classement final.

Catégorie par catégorie, voici le détail des classements de la Seine-et-Marne par rapport aux autres départements français.



  • Qualité de l’air : 84e/96 en 201584e/96 en 2016
  • Qualité de l’eau : 90e/96 en 2015 - 95e/96 en 2016
  • Gestion des déchets : 75e/96 en 2015 - 87e/96 en 2016
  • Nombre d’établissements qui pratiquent la vente directe, bio et/ou équitable,  autrement dit « durable » : 8e/96 en 201539e/96 en 2016
  • Protection de la biodiversité : 20e/96 en 2015 - 9e/96 en 2016
  • Place de l’agriculture biologique : 96e/96 en 2015 - 94e/96 en 2016
  • Place des énergies renouvelables : 75e/96 - 49e/96 en 2016
  • Inscription dans la démarche Agenda 21 (un outil issu de la conférence de Rio de 1992 et qui regroupe les politiques locales de développement durable pour le XXIe siècle) : 7e/96 en 2015 - 21e/96 en 2016

Et pour l'Ile-de-France en 2016
  • Essonne : 59e/96
  • Val-de-Marne : 95e/96
  • Seine-saint-Denis : 80e/96
  • Hauts-de Seine : 88e/96
  • Paris : 76e/96
  • Val-d'Oise : 86e/96
  • Yvelines : 83e/96
Carte nationnale interactive ici >>


  1. La Loire-Atlantique, mais seulement 78ème sur la qualité de l'eau
  2. La Gironde, 1er sur l'agriculture biologique, agenda 21 et consommation durable
  3. Le Morbihan et l'Hérault

Article et interviews de Isoline Millot, Conseillère départementale et de Jane Buisson, Présidente de Nature Environnement 77 à lire sur Le Parisien.fr - ici >>

Sénart, « Un terrain d’expérimentation en logistique »

Une certaine approche du territoire a lire sur le n° 22 - janvier 2015 (pages 8 à 11) de "Stratégies Logistique" consultable ici >>

Extraits:
- « Pour ceux qui ne connaissent pas, Sénart est situé au Sud Est de Paris et à une trentaine de kilomètres de la capitale. Nous sommes desservis principalement par la Francilienne et l’autoroute A5, infrastructures qui sont arrivées dans les années 1990. Et c’est ce qui explique l’arrivée de la logistique à ce moment là. Nous avons ainsi développé un certain nombre de parcs embranchés fer, avec un succès mitigé car nous n’avons pas la capacité d’implanter de plateformes multimodales comme Delta 3. Le port le plus proche est sur Evry et nous avons quelques conteneurs qui viennent par là mais c’est presque tout, hors Samada qui dessert Paris par train à partir de Combs-la-Ville. Mais c’est un peu l’arbre qui cache la forêt parce l’embranchement fer n’est utilisé que par Samada alors qu’une vingtaine d’entrepôts disposent d’un embranchement. Notre rôle n’est pas que de faire de la logistique mais bien d’aménager la Ville Nouvelle qui compte 12 000 hectares, soit la taille de Paris, pour 117 000 habitants. C’est une ville à la campagne avec une dizaine de communes et la possibilité de développer 12 000 logements de plus, 200 000 m2 de bureaux et la logistique s’inscrit dans notre stratégie de développement. »

- « La stratégie a toujours été d’implanter des bâtiments logistiques le long de la Francilienne ou de l’autoroute A5 en essayant d’insérer à l’intérieur de la ville les emplois, les habitants et de jouer la proximité avec les problèmes que peuvent par exemple générer les entrepôts Seveso par exemple. Et globalement, cela se passe bien. La logistique sur Sénart compte 1,8 millions de m2 d’entrepôts implantés sur sept parcs logistiques »

- « un permis de construire de 60 000 m2 a été obtenu par le groupe PRD. Il faut compter sur un délai moyen de 10 à 12 mois pour obtenir un permis de construire. Deux autres permis de construire ont été déposés pour des entrepôts de 90 000 et 70 000 m2 . Nous sommes également en discussion avec un utilisateur pour un 80 000 m2. Mais la question qui se pose aujourd’hui ne porte pas que sur l’ICPE ou la longueur de bâtiment, elle porte aussi sur la hauteur. Il faut donc savoir intégrer les bâtiments dans un paysage pour éviter des oppositions dans le cas de modification de PLU. Notre vision est de dire que si nous voulons rester compétitif, c’est d’avoir de grands bâtiments en capacité d’offrir de grandes hauteurs. »

- « nous avons travaillé avec l’EPA de Sénart, notamment sur le projet du Grand Paris. Il s’agissait d’étudier la place de Sénart aux portes de Paris, sachant que cette zone est embranchée fer, notamment avec la ligne D du RER. »

N'hésitez pas à poster vos commentaires & avis sur ces "Stratégies" pour lesquelles vous n'êtes pas prêt d'être consulté, même si cela ce passe sous vos fenêtres. Ils seront envoyés aux élus concernés
A défaut d'enquêtes publique pertinentes, il faut bien faire autrement.
Merci de votre contribution !

Projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, la nature et les paysages

La biodiversité se dégrade : un état des lieux inquiétant
Environ 1,8 million d’espèces animales et végétales différentes ont été décrites à la surface de la planète et ce long travail de recensement de l’existant est loin d’être terminé. La communauté scientifique estime que la moitié des espèces vivantes que nous connaissons pourrait disparaître d’ici un siècle, compte tenu du rythme actuel de leur disparition 100 à 1000 fois supérieur au taux naturel d’extinction ! Cette érosion accélérée de la biodiversité n’est pas naturelle : elle est liée quasi exclusivement aux activités humaines.


Que dit le projet de loi ?

Annoncé par le Président de la République dès 2012, ce texte est aujourd’hui porté au Gouvernement, par la Ministre de l’écologie Ségolène Royal, et au Sénat, par le sénateur Jérôme Bignon (LR). Avec un espace maritime de 11 millions de km2 et ses territoires d’outre-mer, la France dispose d’une des plus grandes diversités animales et végétales du monde. Le projet de loi « reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages » s’attache à renouveler la définition et la vision de la biodiversité ainsi que les moyens d’action pour sa protection, avec notamment l’introduction du principe de solidarité écologique entre les territoires.

Deux mesures clefs du projet de loi :

1 - La création de l’Agence française de la biodiversité, qui devrait voir le jour dès 2016. Elle deviendra l’unique interlocuteur des différents acteurs de la biodiversité : associations, entreprises ou collectivités locales. D’une dotation de 226 millions d’euros et composée de 1 200 agents, elle regroupera l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), l’Établissement public des parcs nationaux, l’Agence des aires marines protégées et le groupement d’intérêt public "Atelier technique des espaces naturels ».

2 - Le texte offre enfin un cadre juridique clair à la recherche et au développement sur le territoire français, portant notamment sur le thème de la génétique. Les acteurs publics voient leurs procédures simplifiées quant à leur action en faveur de la préservation de l’environnement, plaçant ainsi l’Etat et les collectivités au premier plan de cette reconquête de la biodiversité.


Une consultation citoyenne est lancée à l’initiative de Joël Labbé en collaboration avec le rapporteur du texte au Sénat Jérôme Bignon sur le site Parlement & Citoyens, ici >>
Le projet de loi sera examiné en séance publique au Sénat à partir du 19 janvier.

Entre le 21 décembre et le 18 janvier, chacun d’entre vous est invité à participer à cette nouvelle consultation et contribuer à l’élaboration du texte de loi.

Vous avez maintenant la possibilité de faire entendre votre voix alors n’attendez plus et CONTRIBUEZ , ici >> !

AVIS D'ENQUETE PUBLIQUE, Stockage de matières et produits combustibles, ZAC du Parc de l'A5 sur le territoire des communes de Moissy-Cramayel et Réau. Exprimez-vous !

La société PERCIER RÉALISATION DÉVELOPPEMENT (PRD) a présenté une demande pour être autorisée à exploiter un entrepôt de stockage de matières et produits combustibles, Lot 4c, situé sur le territoire des communes de Moissy- Cramayel (77550) et Réau (77550), ZAC du Parc de l'A5, rue Denis Papin.
Le dossier de la demande comprenant notamment une étude d'impact et l'avis de l'autorité administrative de l'Etat compétente en matière d'environnement sera tenu à la disposition du public en mairies de Moissy-Cramayel et Réau, communes-site, ainsi que de Lieusaint, Savigny-Le-Temple, Cesson et Vert-Saint-Denis pendant toute la durée de l'enquête aux jours et heures d'ouverture des mairies.
Le commissaire enquêteur se tiendra à la disposition du public en mairies de Moissy-Cramayel et Réau pour recevoir ses observations aux dates et heures indiquées ci-dessous :
En mairie de Moissy-Cramayel
- le lundi 28 décembre 2015 de 9h00 à 12h00

En mairie de Réau

- le mardi 5 janvier 2016 de 15h00 à 18h00
En mairie de Moissy-Cramayel
- le mercredi 13 janvier 2016 de 15h00 à 18h00

En mairie de Réau

- le lundi 18 janvier 2016 de 15h00 à 18h00
En mairie de Moissy-Cramayel
- le samedi 30 janvier 2016 de 9h00 à 12h00

Pour information
L'étude d'impact et l' "Avis de l'autorité environnementale" publié par la DRIEE Ile-de-France de juillet 2012, il est consultable ici >> est obsolète !
A lire impérativement si vous souhaitez participer à cette enquête. (exemple: l'environnement naturel et Environnement humain, page 2, etc.) présenter une étude de 2012 sur une enquête publique en 2016 c'est un peu limite, car n'importe quel riverain de ces deux communes y aura remarqué depuis de notables bouleversements. Et si vous lisez les différentes conclusions du document, tout est sous contrôle. "que" 450 véhicules jour, les premières habitations ne sont "qu'à" 300 mètres, etc. Bref, c'est bien engagé.
Comme sur notre précédent article "Le parc d'activités de Sénart-A5 - Seveso or not Seveso ?"
Nous nous posons à nouveau la question: à quoi servent les enquêtes publiques ?

Combs-la-Ville - Requalification du secteur « des deux coupoles »

"Projet présenté par le Maire aux conseils de quartier le vendredi 3 juillet 2015

Présentation annotée par François Verret – Membre du Conseil de Quartier de Bois l’Evêque"

Introduction
Ce projet a été présenté aux membres des groupes de quartier le vendredi 3 juillet. Il est également présenté dans le N°161 de Rencontre (Septembre 2015) Il est à noter qu’il n’a pas fait l’objet d’une consultation de ces membres, le projet étant complètement ficelé...

De quoi s’agit-il ?
En résumé : la Coupole revient à la charge exclusive de la commune, la piscine est réhabilitée et 8 immeubles sont construits sur le secteur pour financer en partie le projet...

Comment lire les commentaires :
Tous les commentaires sont en vert (1) à (6) dans la présentation du projet ci-dessous
Celle-ci (tout ce qui n’est pas en vert) a servi à la présentation du 3 juillet et a été envoyée ensuite à l’ensemble des membres des Conseils de Quartier. Elle n’a pas été modifiée dans le présent document.


Situation actuelle

Situation future




















Présentation du projet: "Un projet global et cohérent"

• Dialogue de la culture et du sport:
- Réappropriation de la Coupole par la ville (1)
- Réhabilitation de la piscine et création d’un nouveau centre nautique (2)

• Aucune dépense pour la commune: (3)
- « Bouclage » du financement de la piscine assuré par les subventions et la vente des terrains

• Urbanisation maîtrisée:
- Apport de population pour créer de la vie... (4)
- Dans des proportions raisonnables (5)

• Lien social et mixité:
- 215 nouveaux logements dont 52 en locatif social
- Le centre d’activités sociales Trait d’Union reconstruit
- Une zone commerciale à proximité (P. Picasso)

• Préservation de l’environnement:
- Le projet s’inscrit dans son environnement
- Faible empreinte environnementale des nouveaux logements (6)
- Création d’un cheminement piéton-cycle le long de la piscine de la rue Jean-François Millet au parc central
- Végétalisation importante du site de la piscine
- La résidence des Carneaux totalement préservée

Commentaires

(1) Réappropriation de la Coupole par la ville
Cela correspond en fait au départ de la Scène Nationale de Combs La Ville (ainsi que de la Rotonde à Moissy) vers le grand Théâtre de Sénart... Après les commerces et les loisirs, c’est la culture qui s’éloigne des centres villes pour une concentration des services de tous ordres au Carré Sénart, avec les besoins de déplacement, et donc de parking, que de tels choix génèrent. Mais ces équipements de prestige, s’ils contribuent à la disparition des terres agricoles, sont plus flatteurs pour nos élus de Sénart que la rénovation des équipements actuels.
Reste donc un bâtiment qui devra vivre avec la seul part communale (450 000 € par an) qui était versée au fonctionnement de la Scène Nationale. Une charge identique pour la commune, la qualité de Scène Nationale en moins.
Dans un contexte de restriction budgétaire qui s’impose aux collectivités, on peut s’inquiéter du devenir réel de cette réappropriation.

(2) Réhabilitation de la piscine
Construite dans les années 70, nul doute qu’une réhabilitation soit la bienvenue pour cet équipement très utilisé par les Combs La Villais. Reste à voir à quel prix ce projet se réalise...

(3) Aucune dépense pour la commune
En complément des subventions qui peuvent être obtenues pour un tel projet, le bouclage financier est assuré par la vente des terrains alentour, actuellement en espaces verts et non bâtis, pour y construire 8 immeubles.
Ceci appelle plusieurs commentaires :
- Un tel lien entre une dépense et une recette exceptionnelle pour la financer n‘est qu’une construction intellectuelle. En pratique, la commune perçoit des recettes avec lesquelles elle construit un budget permettant d’engager des dépenses. Le lien présenté ici n’est que « géographique », mais n’a pas d‘autre justification rationnelle.
- Il faudrait donc plutôt comparer cette dépense aux autres dépenses faites par la commune pour juger des priorités à donner. Il serait sûrement ainsi possible de voir que certaines dépenses pourraient être réduites voire stoppées pour permettre de financer un projet tel que la réhabilitation de la piscine.
- La densification du cœur de ville s’opère déjà fortement par la disparition de propriétés individuelles et leur remplacement par du collectif. Cela génère des entrées supplémentaires d‘impôts locaux qui devraient permettre de financer les projets de la commune.
- Finalement, cette opération s’affiche comme indolore pour la commune alors qu’elle se fait par la cession d’une partie de son patrimoine d’espaces verts ou non bâtis.
- Et il est en effet à craindre que tant que le projet est présenté comme étant sans impact financier, il sera accueilli sans souci par la population... La notion de biens communs est devenue quantité négligeable dans une société individualiste
- Une telle gestion interroge sur le moyen ou long terme : comment les projets seront financés lorsque la commune n’aura plus de patrimoine ?

(4) Apport de population pour créer de la vie
- Il est en effet intéressant de noter que, lors de la réunion de présentation, le quartier actuel était présenté comme « sans vie, ayant besoin d’être redynamisé »... C’est oublier la forte animation durant le forum des associations mais également la présence permanente de piétons et promeneurs que l’on peut y voir tout au long de l’année.
- Cet argument n’était là que pour introduire le projet d’urbanisation à venir.
Car « quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu’il a la rage »... ainsi le quartier a été présenté comme mort et à redynamiser.
- A noter de plus le concept nouveau qui voudrait que la création de 215 logements «crée de la vie ». L’expérience prouve que cela contribue à amplifier le caractère de ville-dortoir plutôt qu’à créer une quelconque animation.

(5) Dans des proportions raisonnables
- Là encore, la notion de raisonnable est éminemment subjective. Le chiffre donné ensuite de 215 logements (soit 8 immeubles R+4) correspond à 600 à 800 personnes quand même...
- Mais il faut surtout retenir le nombre de véhicules que cela ne manquera pas d’amener sur le secteur. Avec un minimum de 300 voitures, cela correspond au double environ du parking de la Coupole. La photo de début de présentation montre combien ce paramètre a été largement sous dimensionné. Il est à craindre que cela ne devienne une vocation pour l’Espace Central tout proche dont il a été dit en réunion « qu’il faudra bien s’en occuper un jour ».

(6) Faible empreinte environnemental des nouveaux logements
- Cet argument couvre en général l’isolation des bâtiments et leur faible consommation énergétique. C’est indéniablement un effort nécessaire et réel mais l’empreinte environnementale ne se résume pas à cela. Il faut noter par exemple l’imperméabilisation quasi complète des pourtours des dernières résidences construites sur la commune (parking goudronnés jusqu’au moindre recoin) qui ne laisse pas la moindre parcelle à la biodiversité pourtant fortement menacée.

En conclusion
- Il est intéressant de comparer ce projet avec les premières phases d’urbanisation de Combs dans les années 70 :
A cette époque, la qualité de vie était un élément pris en compte dans l’urbanisation avec, précisément, l’implantation de la Scène Nationale et de nombreux espaces verts, dont notre ville est fière à juste titre.
Aujourd’hui, ce sont les logiques économique et financière qui priment, la Scène Nationale (et la culture) s’en vont et les espaces verts servent de variable d‘ajustement financier.
- Ce 3 juillet, la réunion s’est tenue par un jour de canicule qui illustre bien l’ère de dérèglement climatique dans laquelle nous entrons. Il serait essentiel de repenser toutes les décisions qui contribuent à cette situation, l’urbanisation effrénée sur le territoire de Sénart en étant une, de toute évidence.
Mais il semble que les signaux ne soient pas encore assez forts pour que les décideurs à tous les niveaux, dont nos collectivités locales, prennent les mesures qui s’imposent.

Nota :
Ces commentaires sont le fruit de la réflexion d’un citoyen, membre de Conseil de Quartier depuis l’origine. Il ne faut pas y voir une quelconque attaque politique puisque visant autant les choix des élus de Sénart (de Gauche) que ceux de la commune (de Droite). A noter que ces commentaires ne s’en prennent pas aux personnes mais aux choix qui, mis bout à bout, conduisent à de profonds bouleversements du territoire (pour ne pas dire à son massacre).
La généralisation de ces choix à tous les niveaux de notre société conduisent finalement à une destruction irrémédiable de notre environnement.
Les conséquences globales pour la planète, à commencer par le dérèglement climatique dont on ressent déjà les effets, sont aussi le résultat de la somme des décisions locales prises tous les jours par nos représentants élus.

Par François Verret – Membre du Conseil de Quartier de Bois l’Evêque
(Contact : francois.verret@orange.fr)

Responsabilité civile VS les futures devises de la République

Avec six millions de suffrages, le parti d’extrême droite gagne 1,3 million de voix comparé aux élections européennes de 2014. Mais c’est aussi plus de 22 millions d’abstentionnistes, soit 50% des électeurs, auxquels il convient d’ajouter 900 000 votes blancs et nuls, la société civile porte aussi sa part de responsabilité.
Lorsque en pleine conférence internationale sur le climat, le parti qui compte le plus d’élus ouvertement climato-sceptiques, les plus hostiles à l’écologie, remporte une bataille électorale... n'est-ce t'il pas le pas le dernier des paradoxes ?
Celles et ceux qui prétendent incarner une alternative à l’austérité, aux inégalités croissantes, à la gestion du court terme comme seule stratégie politique, se révèlent eux aussi incapables de séduire.

La montée des populismes, des idées d’extrême droite, de la xénophobie, des sectarismes et des fondamentalismes est une réalité extrêmement inquiétante dans toute l’Europe et notamment en France. En effet, ces dérives n’apporteront aucune solution à la grave crise financière, économique, sociale et politique que nous traversons. Bien au contraire, l’histoire nous enseigne que l’exclusion, le rejet de l’autre, le repli de la France sur elle-même ou la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l’immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui ne peuvent conduire qu’à la division, à l’affrontement et à l’échec.

Avec des inégalités sociales qui persistent, un accaparement toujours plus important de richesses par une fraction de la population, une Europe paralysée avec un fonctionnement toujours si peu démocratique vingt-deux ans après le traité de Maastricht et des pays membres incapables de proposer un cadre commun autre que la mise en concurrence sociale, économique et fiscale de leurs citoyens, que nous reste t'il ?

La résistance, le dialogue et la construction, pour qu'indignité et lâcheté ne deviennent pas les futures devises de la République.

Marc de Sénart Citoyens

POUR UN "EMPOWERMENT" DU CITOYEN. UNE PISTE ?

© Fluicity
Pour que les relations entre élus et citoyens sortent du cadre administratif, l'application Fluicity, actuellement testée à Vernon (Eure), cherche ainsi à réengager les habitants dans les politiques locales de leur ville.

Fluicity : le nom est anglophone, mais l'initiative, elle, est bien française. "Il s'agit d'une application mobile dédiée aux citoyens et aux collectivités locales", explique Julie de Pimodan, instigatrice du projet.
La démarche se veut loin du clientélisme : l'ambition est de contrer la défiance des Français envers leurs politiques locales, en dopant la démocratie participative au numérique. "Avec notre plate-forme, nous voulons réengager les citoyens dans la vie politique, à l'échelle de base qui est celle de la ville", annonce la fondatrice, Julie de Pimodan.

Le principe ? "Faire dialoguer élus et citoyens à travers un échange en direct : les administrés peuvent remonter des dysfonctionnements ou émettre des suggestions, et les services municipaux offrir une information locale mieux ciblée."  L'analyse des signalements émis permet dans un second temps aux services des mairies de mieux connaître les besoins de leurs concitoyens.
"Nous voulons surtout responsabiliser le citoyen, ne pas le laisser devenir consommateur de sa ville", souligne la conceptrice. Outre l'envoi de messages privés directement du citoyen à l'élu, la plate-forme permet aussi à certains contributeurs de s'exprimer à l'attention de toute la communauté.
"Dans un premier temps, il s'agira de contributeurs 'accrédités', c'est à dire les associations, les institutionnels..." Ces derniers signent en effet une charte déontologique : "un levier de contrôle qui rassure les collectivités, pour qui ce genre de dispositif est nouveau".

Aujourd'hui déployée à Vernon, en Normandie, l'application sera aussi inaugurée courant décembre à Paris par la mairie du 9e arrondissement. 

A suivre !

Le Théâtre-Sénart au rythme de la COP 21


SPECTACLES - CONFÉRENCES - ANIMATION - 5 > 12 DÉCEMBRE
Pendant une semaine,  Le Théâtre-Sénart vivra au rythme de la COP 21, la conférence climat qui se tient à Paris. Au programme, des spectacles pour les petits et les grands avec Frédéric Ferrer et sa compagnie Vertical Détour, des conférences gratuites avec Serge Orru et Raphaël Domjan, mais aussi des exposants, des stands de produits locaux, des animations… Nous aussi, interrogeons l’avenir de la planète et de ceux qui la peuplent.

L’écologie en France, un paradoxe ?

Climat, pollutions, pesticides, alimentation bio, transition énergétique... L’écologie est de plus en plus présente dans la société. Les associations environnementales touchent des centaines de milliers de personnes; les alternatives locales se multiplient et sa résonance sociale et culturelle est en expansion.

De plus en plus de mouvements sociaux, d’ONG, d’associations et de simples citoyens se montrent attentifs à la défense de l’environnement face au dérèglement climatique et à la dégradation accélérée de l’ensemble des ressources naturelles provoquée par les activités humaines.



Quelques chiffres illustrent l’ampleur des initiatives.
La fédération France Nature Environnement regroupe 850 000 adhérents dans plus de 3000 associations. La Ligue de Protection des Oiseaux, comprend 45 000 adhérents. La section française du WWF (World Wild Fund) compte 190 000 donateurs

Face à cela, combien d’adhérents compte aujourd’hui le parti politique français revendiquant le quasi monopole de l’écologie, Europe Écologie-Les Verts ? Moins de 10 000. Étonnant non ?

Devant l’étendue croissante des dégâts environnementaux engendrés par la négligence, la cupidité et la surexploitation des ressources naturelles et humaines, il faut bien constater que le danger est aussi ailleurs. La racine du mal, la clef qui ouvre les cœurs à la corruption, livre les institutions à l’entropie et mène les civilisations à leur perte, c’est le goût du pouvoir.
Les partis d’hier, malgré tous leurs défauts, étaient de véritables lieux de socialisation et d’apprentissage de la cité. Aujourd’hui, ils se réduisent le plus souvent à des structures isolées de la société, stérilisées par de strictes logiques de conquête du pouvoir, incapables de penser et d’accompagner le changement social, encore moins d’y contribuer.
On peut dénoncer ou s’amuser des luttes fratricides au sein des partis politiques, on peut rire devant le cirque médiatisé des petits calculs présidentiels des uns et des autres, au gouvernement et dans l’opposition, chacun à la tête d’un petit plan quinquennal ultra-personnalisé.
Au cœur de cette logique, il y a surtout la résignation, l’acceptation par les autres des rapports de force imposés.
Le vrai pouvoir est intérieur, c’est la capacité à se changer soi-même avant d’imposer quelque changement que ce soit au reste du monde. La capacité à l’auto-limitation, à la construction collective et au partage des responsabilités.

Marc, de Sénart Citoyens

Qui veut la mort de Airparif ?

Nouveau coup dur pour Airparif ! Après le désengagement financier du conseil départemental des Hauts-de-Seine en 2013 et de celui de Seine-et-Marne en 2015, le département des Yvelines a décidé de ne pas renouveler sa subvention à l’association de surveillance de la qualité de l’air en 2016.
Cette décision a été annoncée ce jeudi lors de l’assemblée générale d’Airparif, à quelques jours de l’ouverture de la COP21. Cette mauvaise nouvelle vient s’ajouter à la baisse des subventions de l’Etat annoncée en avril dernier. Le désengagement des collectivités qui sont des acteurs majeurs de la lutte contre la pollution est simplement scandaleux. Les habitants de l’Ile-de-France respirent le même air pollué, et tous méritent la même attention pour préserver leur santé. 
Nos inquiétudes et interrogations se confirmes en références à notre article du mois d'avril : "Quelques jours après un sévère épisode de pollution de l’air aux particules au-dessus de l’Ile-de-France, le ministère du développement durable rabote significativement la subvention annuelle allouée au réseau régional de mesure de la qualité de l’air. Airparif" suite ci-contre, "Pas de contrôles = pas de problèmes" ici >>


"Insecticide mon Amour" un documentaire à découvrir !


Une enquête de plus de 2 ans autour du problème des traitements obligatoires aux insecticides contre la flavescence dorée dans le vignoble bourguignon.

Financer la conférence Paris Climat 2015 ne donne pas tous les droits

A l'approche de la COP21, de nombreuses entreprises se targuent de vendre plus vert que vert. Mais financer la conférence Paris Climat 2015 ne donne pas tous les droits. Deux publicités d'EDF parues la semaine dernière dans le journal les Echos sont révélatrices d’un certain greenwashing.

« EDF, partenaire officiel d'un monde bas carbone. »
Nous posons les questions, que fait EDF pour un monde bas carbone ? Quels sont ses engagements pour réduire ses émissions ? Quelles sont les pratiques mises en place ?

Voir aussi notre article "Quand EDF délocalise ses émission de CO2"  ici >>

Le changement (climatique) c'est maintenant

Deux ans déjà !

Cela fait maintenant deux ans que le blog "Sénart Citoyens" à ouvert ces premières pages.

Deux ans durant lesquels nous avons essayé d'ouvrir un espace de débat et de contribution sur des sujets qui nous concerne tous. Comme citoyens habitant Sénart dans un premier temps, puis comme citoyens du monde par la suite car si vous parcourez l'ensemble de nos articles et sujets abordés, vous constaterez que tout cela est intimement lié. La préservation de l'environnement, la biodiversité, les déchets de chantiers qui envahissent le département, la maitrise du développement économique et logistique avec les risques encourus (Seveso et trafic routier), les aberrations économiques et effets d'annonces aussi bien locaux que nationaux et international, les droits de l'homme et du citoyen...
Deux ans, c'est plus de 10 000 visites et 200 réactions et commentaires riches d'informations, d'analyses pertinentes, des coups de gueule parfois. Certes nous sommes loin des scores de certains Youtubeurs, mais notre objectif n'est pas la. L'enjeu est d'une autre dimension.

En janvier 2016, notre appellation "Sénart Citoyens" ne voudra plus dire grand chose. Comme vous le savez certainement nous allons "fusionner" dans une grande Agglomération ou Sénart ne représentera plus qu'un tiers de celle-ci. Et même notre adresse de base "ecoinfo77.blogspot.com" est caduque puisque nous seront à 70% en Essonne... Pas simple. 
Nous allons donc évoluer, nous ouvrir et élargir notre champs d'action et réflexions locales et il y a matière !

A très bientôt,

L'équipe de Sénart Citoyens (jusqu'au 31 décembre...) 

Moins de subventions, mais toujours plus d'incivilités en forêt de Sénart

Photo: Sénart Citoyens -18 octobre 2015
Ce matin encore, c'est un spectacle désolant qui s'offrait à tous les promeneurs, cyclistes et pratiquants dominical de la forêt de Sénart. Un phénomène devenu maintenant banal mais grandissant depuis juin 2014, date à laquelle l'Office national des forêts (ONF) a stoppé toutes ses opérations de nettoyage en forêt de Sénart. En cause, une baisse des subventions accordées par le conseil général de l'Essonne soit un trou de 100 000 € dans le budget de l'ONF et les dépenses de propreté ont augmenté de 32 % en 4 ans (les dépenses de propreté pour les forêts de Sénart et de la Grange sont passées de 76 200 € en 2009 à 100 700 € en 2014) En attendant une sortie de crise de financement, les poubelles et talus n'ont pas fini de déborder.

Pourquoi tuer pour montrer que tuer est mal ?


Journée mondiale contre la peine de mort
Comme chaque année depuis 2002, les Nations unies et toutes les organisations de défense des droits de l’homme célèbrent, le 10 octobre, la Journée mondiale contre la peine de mort. Selon le rapport annuel d’Amnesty International, publié en avril 2015, près de 2 400 condamnations à mort ont été prononcées l’année dernière, et 607 exécutions recensées. Au total, ce sont près de 20 000 personnes qui patientent aujourd’hui dans le couloir de la mort. Parmi elles, des innocents victimes d’une justice inique et de procès politiques, comme le jeune Saoudien Ali Al Nimr ou la Pakistanaise Asia Bibi, accusée de blasphème.

La peine de mort ne rend Justice à personne...

On nous raconte des salades !

Les résultats préoccupants de « EXPPERT 5: des pesticides interdits ou suspectés d’être des perturbateurs endocriniens (PE) dans des salades » montrent la nécessité d’appliquer au plus vite les décisions prises dans le cadre du Règlement européen sur les pesticides et lors de la Stratégie Nationale sur les PE.

Afin de montrer l’urgence d’une action préventive forte dans ce domaine des PE, ces substances qui menacent le développement du fœtus et du jeune enfant même à faibles doses, Générations Futures a décidé de réaliser une série de plusieurs rapports basés sur des analyses fouillées montrant l’omniprésence de nombreux  pesticides PE dans notre environnement engendrant une exposition importante de la population.

Extrait:
"Résultats : de nombreux PE. 31 échantillons de salade ont été achetés dans des supermarchés de l’Oise et de la Somme (Picardie) entre le 28 mai et le 21 juillet 2015. Ce nombre d’échantillons est supérieur au seuil de représentativité de 30 habituellement utilisé par la DGCCRF. Ci-dessous quelques données synthétiques complétées plus loin dans le rapport.

Les salades testées contiennent en moyenne presque 4 résidus de pesticides chacune.
Sur les 31 échantillons analysés, 80,65% contiennent au moins un résidu de pesticide (25/31) – et ce même sans prendre en compte les résidus de bromure de méthyl.
En moyenne, les échantillons testés contiennent chacun plus de 2 résidus de pesticides PE (2,09) !
67,74% des échantillons contiennent au moins un résidu de pesticide PE! (21 /31).
Parmi les 10 matières actives les plus fréquemment retrouvées, 7 sont suspectés d’être des PE.
Des produits interdits. 5 échantillons (16,13%) contiennent 1 ou plusieurs substances actives interdites (2 échantillons soit 6,45%) ou interdites d’usage sur salade en France (3 échantillons soit 9,67%), un de ces 3 échantillons contenant même 2 substances interdites d’usage sur salade en France (mandipropamid et imidaclopride) !" 

Pour la Cop 21, La Seine-Saint-Denis se met donc sur son 31

Le long des routes et autoroutes franciliennes, véritables déchetteries à ciel ouvert en certains endroits. En particulier sur l’autoroute A1 qui relie la capitale à l’aéroport de Roissy, une campagne de communication et un grand nettoyage est en cours. Une chose est sûre, elle sera bouclé avant le 30 novembre, début de la Cop 21, la Conférence pour le climat.
Et avec 195 pays participants, une cinquantaine de chefs d’Etats, 3.000 journalistes et 40.000 personnes attendus, la Cop 21 braquera les caméras du monde entier sur Paris et plus précisément sur la Seine-Saint-Denis, principal secteur de l’événement, de Roissy où atterriront les officiels au parc des expositions du Bourget, centre officiel des débats.
Officiellement, ces efforts n’ont rien à voir avec la Cop 21 mais "visent juste à améliorer le quotidien des habitants de Seine-Saint-Denis"

Une opération de nettoyage qui à tout de même débloqué 5 millions d’euros sur le budget de l'Etat et permis le ramassage de 25.000 tonnes de déchets sur le réseau autoroutier nord-francilien.

Coincidence ? ou RoboCop21 est passé par la ?

Alternatiba Sénart 77, Un village éphémère contre le réchauffement climatique

« Ce sera l’un des premiers villages d’alternatives d’Ile-de-France ». « Le message est simple, si on ne réagit pas en matière d’enjeux climatiques, on va droit dans le mur » Michel Pellerin, Président de l’association Développement Durable Notre Avenir (DDNA), réunion publique organisée mercredi 21 janvier à la salle Waldeck-Rousseau du Millénaire de Savigny-le-Temple.

Une quinzaine d’associations locales et départementales seront présente, un rassemblement pédagogique mais aussi festif pour mieux comprendre les enjeux climatiques et les solutions alternatives qui existent déjà, et fonctionnent !
Rendez-vous donc dimanche 11 octobre à Savigny le Temple. Au programme: musiques, danses, ateliers, exposants, débats (entrée gratuite).
Elle se déroulera le dimanche 11 octobre 2015 à Savigny-le-Temple, dans le quartier de la gare (RER D) de 10h à 18h.
Pour en savoir plus sur l'événement Alternatiba et le collectif Alternatiba Sénart 77, cliquez ici >>

Gaz de Schiste en Essonne, Good news !

Suite à enquête publique relative à la demande d'autorisation d'ouverture de travaux d'exploitation de mines d'hydrocarbures liquides présenté par la société VERMILLON REP SAS sur les communes de Vert-le-Grand (91810) et de Leudeville (91630)

Enquête publique du 21 mai 2015 au 27 juin 2015

LE COMMISSAIRE ENQUETEUR A DONNE UN AVIS DEFAVORABLE

Reste à espérer que le préfet respectera cet avis et celui des citoyens. Restons vigilant !

Fessenheim: Annonces, Couacs & Réalité

La centrale nucléaire de Fessenheim, la plus ancienne du territoire (mise en service en 1977), fermera en 2018. C'est ce qu'a annoncé la ministre de l'Écologie, du développement durable et de l'énergie, mardi 8 septembre lors d'une visite à Strasbourg.
Bien, mais il ne faut pas oublier que sur les 19 centrales en exploitation en France, celle-ci a l'originalité d'avoir également des actionnaires allemands et suisses, et EDF n’est pas resté inactif au cours des dernières années, l’électricien y a investi plus de 600 millions d'euros.
Les effets d'annonce c'est bien mais c’est sans compter les cinq milliards d’euros d’indemnités réclamées par EDF et les opérateurs étrangers -l’Allemand EnBW et les suisses Alpiq, Axpo et BKW- co-actionnaires de Fessenheim à l’Etat au titre de la fermeture de la centrale.
Pourtant il y a urgence. Cette centrale fuit de partout, incidents à répétition, parce qu'elle est en zone sismique, parce qu'elle est inondable.
Enfin, il va falloir reclasser les 2.000 employés, dont aucun ne sera laissé sans emploi, s’était engagé François Hollande.
Dans les vingt prochaines années, environ 300 réacteurs devront être démantelés dans le monde. Autant dire que la France a tout intérêt à faire ses preuves et il va aussi falloir trouver des solutions pour stocker les matériels et les liquides radioactifs.
Bref, il va falloir plus que des effets d'annonces et un réelle politique énergétique pour sortir de cette impasse qui pour l'instant n'est ni plus ni moins qu'une bataille politico-financière qui n'a que faire du développement durable.
Marc de Sénart Citoyens

Documentaire France 2 - La Seine-et-Marne ne veut plus être seule à gérer les déchets de la région parisienne


Pour l'entreprise ECT, propriétaire de la décharge, le marché est juteux : un mètre carré de déchet rapporte cinq euros, et on empile jusqu'à plus soif.
Plus d'info sur le site de "France Télévision" ici >>

Nos articles sur le sujet à Sénart, ici>>

Le Predec d’Ile-de-France entre enfin en vigueur !


Il aura donc fallu un an et 9 mois pour que l’avant-projet de Predec [Plan de prévention et de gestion des déchets de chantier] soit adopté par le conseil régional d’Ile-de-France. Un vote à l’unanimité enregistré le 18 juin dans l’hémicycle, qui met fin au tout-stockage en Seine-et-Marne.

La région francilienne vient de franchir un pas de géant pour prévenir et recycler ses déchets de chantier issus du BTP, qui représentent trois quarts des déchets franciliens en tonnages. Entré en vigueur le 19 juin après la validation du préfet de région, le Predec est désormais opposable à l’Etat, aux collectivités territoriales et à leurs concessionnaires dans le cadre d’un marché de concession ou d’une délégation de service public (notamment l'autorisation d'exploiter une installation).
Que change-t-il? Tout d’abord, il règle provisoirement la situation de la Seine-et-Marne en générant un moratoire de trois ans sur l’enfouissement. Aucune autorisation d’extension ni de création d’installation de stockage ne pourra donc être autorisée pendant cette période, ce qui annule de facto les demandes d’extension en cours d’instruction par la préfecture de Seine-et-Marne, selon la région. A l’issue du moratoire, les capacités de stockage du département seront par ailleurs plafonnées à 4 millions de tonnes par an. Aujourd'hui, deux tiers des capacités de stockage franciliennes se trouvent en Seine-et-Marne.

RÉÉQUILIBRAGE TERRITORIAL

Autre évolution majeure: l’introduction du principe de proximité pour le stockage. Ainsi les nouvelles installations de stockage de déchets inertes (ISDI) de grande couronne ne pourront désormais accueillir que les déchets produits à Paris et dans un département limitrophe de petite couronne. Conséquence: la Seine-et-Marne ne pourra plus recevoir les déchets des Hauts-de-Seine.

PREVENTION ET RECYCLAGE

Si le Predec cible la réduction des déblais inertes et des déchets dangereux, ces objectifs ne sont pas chiffrés. Ce qui n'est pas le cas du recyclage des agrégats d’enrobés (sans amiante), qui doit progresser grâce à un tri accru sur les chantiers.

Le réseau de collecte devra aussi évoluer pour atteindre 200 points en 2020 pour les artisans (220 points en 2026). Le nombre de déchèteries professionnelles doit doubler (16 en 2020 et 20 en 2026 contre 8 en 2010). Enfin, l'objectif est d'atteindre 50 points d'apport de déchets dangereux en 2020 et de 100 points en 2026.

FLUVIAL ET FERROVIAIRE EN PRIORITÉ

Dans la perspective des chantiers du Grand Paris (60 Mt entre 2015 et 2030), le Predec instaure un objectif de 4 Mt de déchets transportés par voie d’eau en 2026 et prévoit la création de 5 plates-formes ferroviaires, comme l’a déjà évoqué Philippe Yvin, président du directoire de la Société du Grand Paris (SGP) le 25 mars dernier lors d’une audition à l’Assemblée.
Ce premier Predec de l'Hexagone permettra-t-il d'atteindre l'objectif européen de 70% de valorisation matière (préparation au réemploi, recyclage et opérations de remblayage) en 2020? Réponse dans le rapport d'évaluation du Predec, attendu chaque année.

journaldelenvironnement.net - Le 22 juin 2015 par Stéphanie Senet

Le 1er juin, le Gouvernement simplifie la vie des installations classées

Le 1er juin, le Gouvernement simplifie la vie des installations classées avec de nouvelle mesures de simplification pour les entreprises industrielles : suppression de la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAPhttps://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23497), réduction de la fréquence d'analyse des rejets, et le même jour le retour de la pastille écologique ! Allez comprendre !

Il est sur qu'il est plus facile de taxer et de culpabiliser le citoyen lambda que nos gros pollueurs nationaux (ArcelorMittal, Engie, Lafarge, EDF, Total) ou grosse firme du CAC 40 !

« Environ 40 millions de tonnes de déblais » J - 35

Le plan régional d’élimination des déchets de chantier (PREDEC) doit être adopté le 19 juin : il donnera le ‘la’ sur l’ambition en matière de recyclage des déchets du bâtiment et des travaux publics, pour lesquels la directive de 2008 fixe un objectif de 70 % en 2020.

« Environ 40 millions de tonnes de déblais » : c’est le chiffrage associé à la réalisation du Grand Paris Express, selon l’évaluation de Philippe Yvin, président du directoire de la Société du Grand Paris (SGP), maître d’ouvrage du futur métro automatique. Durant sa construction, la future ligne 15 augmentera de 10 à 20% de la production annuelle de déchets du BTP de la région.
Fin 2014, le rapport d’information des députés Yves Albarello (UMP, Seine-Saint-Denis) et Alexis  Bachelay (PS, Hauts-deSeine) alertait sur le manque de capacités de stockage franciliennes des déblais issus des chantiers du Grand Paris.
L’observatoire régional des déchets d’Ile-de-France (Ordif), le directeur général, Helder de Oliveira, pose l’enjeu : « Va-t-on mettre en place des outils favorisant la création de plateformes de recyclage, même provisoires, à proximité de leur lieu de production ou continuer à évacuer les déchets vers la Seine-et-Marne ? »
Le Plan régional de prévention et de gestion des déchets de chantier (Predec), que l’a région Ile-de-France doit adopter le 19 juin, vise un rééquilibrage des installations de stockage : un moratoire s’appliquera en Seine-et-Marne, qui accueille aujourd’hui 66% des capacités de stockage franciliens de déchets du BTP et, dans les départements de grande couronne, l’enfouissement sera réservé aux seuls déchets provenant de Paris et des départements limitrophes de la petite couronne (ceux des autres départements de la grande couronne seront donc exclus).
A suivre !!
Voir aussi notre article "Les industriels du déchet peuvent se frotter les mains"


"En effet, les élus de Sénart ont fait le choix de la logistique "

Sur le Blog de Mme Magne, Maire de Moissy-Cramayel

"La logistique : pour ou contre ?
La semaine dernière, France 3 est venue à Moissy tourner un reportage sur les sites Seveso à la demande de l’ADIR (association de défense des intérêts des riverains des zones d’activités de Sénart). Diffusé le soir même au 19/20, l’angle éditorial rapportait quelques images et propos chocs préparés par l’ADIR, toujours vigilante sur le sujet. Toutefois et comme je l’ai indiqué à la journaliste, je souhaite être rassurante.
En effet, les élus de Sénart ont fait le choix de la logistique", Lire la suite sur le Blog de Mme Magne >>

Pas de contrôles = pas de problèmes

Incompréhensible !


Quelques jours après un sévère épisode de pollution de l’air aux particules au-dessus de l’Ile-de-France, le ministère du développement durable rabote significativement la subvention annuelle allouée au réseau régional de mesure de la qualité de l’air. Airparif

Députés et sénateurs reprennent prochainement leurs discussions sur le projet de loi sur la transition énergétique. Ils mènent aussi l’enquête sur le coût sanitaire des pollutions de l’air et l’efficacité des politiques publiques en la matière. Et après ?

Aussi, le DGEC recommande aux dirigeants des AASQA de prendre des mesures. Déjà, ils peuvent «à titre exceptionnel» utiliser les dotations pour les investissements pour assurer le fonctionnement des réseaux. Ils devront aussi (et surtout) trouver de nouvelles ressources. Les collectivités locales? Mais cela ne fonctionne pas. Les dotations globales de fonctionnement sont partout en baisse. Et en Ile-de-France, c’est désormais la métropole du Grand Paris qui a la compétence de la qualité de l’air (verrouillage implacable...)et cela n’incite pas les départements voisins à ouvrir leur portefeuille. Ce qui est doublement dommage. Car c’est le Grand Paris, présidé par Patrick Devedjian, par ailleurs président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, qui a déjà fermé le robinet à subvention d’Airparif.

Bref, prenez votre souffle car cela va se compliquer dans les prochaines années !

PÉTITION - Roundup : interdisons ce pesticide maintenant !


L’Organisation Mondiale de la Santé vient de classer cinq pesticides, dont le célèbre "glyphosate", substance active du Roundup, comme "cancérigène probable pour l’Homme".

Commercialisé par la multinationale Monsanto, le Roundup est un herbicide total. Plus de 80% des organismes génétiquement modifiés sont des plantes résistantes au glyphosate. Glyphosate et OGM sont donc les deux faces d’une même pièce.
La décision de l’OMS n’est pourtant pas une surprise :
  • En effet, les études menées par le professeur Gilles-Eric Séralini ont démontré, dès 2012, les effets génotoxiques du Roundup sur des rats exposés.
  • En 1985, l’Agence de protection de l’environnement des Etats-Unis avait déjà classé le glyphosate comme « cancérigène possible » avant de se dédire, vraisemblablement sous l’effet d’un lobbying intense des géants de l’agrochimie…
Ne doutant de rien, Monsanto commit, en 1998, une publicité présentant le Roundup comme un produit « biodégradable » et « bon pour la Terre » ; avant d’être condamné pour publicité mensongère.
  • De fait, le glyphosate est présent dans plus de 750 produits utilisés en agriculture et vendus massivement en jardinerie.
  • Chaque année, la France épand plus de 8000 tonnes de glyphosate, contaminant les eaux de surface et nappes phréatiques.
Jardiniers amateurs et agriculteurs sont les plus exposés et présentent un risque de développer des cancers du sang (lymphome non hodgkinien). Le désherbant phare de Monsanto semble également induire sur des animaux des dommages chromosomiques, des cancers de la peau ou encore des cancers du tube rénal.
Face à ces signaux d’alerte répétés, les ministres de la Santé, de l’Agriculture et de l’Ecologie doivent agir avec rapidité pour limiter l’exposition des agriculteurs, des jardiniers amateurs et des populations riveraines des espaces traités.
Sans attendre d’hypothétiques nouvelles études, le gouvernement doit interdire la commercialisation et l’épandage des pesticides incriminés par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Signez la pétition pour envoyer un message aux ministres de la santé, de l'agriculture et de l'environnement !
http://stop-roundup.agirpourlenvironnement.org/

GREEN UP FILM FESTIVAL

Le premier festival de documentaires d’Environnement qui se déroule exclusivement sur internet et dont le public fait la programmation.
Entièrement dématérialisé, accessible des 4 coins du monde en Anglais et en Français, le festival est fait par et pour les internautes.


ALIMENTATION / AGRICULTURE
BIODIVERSITÉ
CONSCIENCE
DÉCHETS / POLLUTION
EAU
ECONOMIE
ENERGIE

Du 1er au 15 avril 2015, et c'est ici >> www.greenupfilmfestival.com

Quel avenir pour Sénart ? Exprimez- vous !

Du 1er mars au 1er juin, L'Agglo de Sénart met votre disposition une carte interactive pour recueillir vos idées et propositions sur l'aménagement futur de votre territoire (cadre de vie, logement, transport, équipements, nuisances, environnement, ect.)


Un outil proposé dans le cadre de la concertation autour du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) et du Programme Local de l'Habitat de Sénart (PLH).

Le SCoT va permettre d’imaginer et d’organiser l’aménagement de Sénart jusqu’en 2030, notamment l'équilibre entre espaces urbanisés et espaces naturels, forestiers et agricoles. Partagez sur cette carte vos idées en matière de développement économique, d'environnement, de transport, d'équipements, de commerces ou de santé…

Le PLH a pour objectif de programmer la politique de l'habitat à l'échelle de l'agglomération de Sénart. Partagez sur cette carte votre vision du logement idéal.

Exprimez-vous et "Carticipez" sur l'avenir de Sénart, ici >> www.senart.carticipe.fr

Le parc d'activités de Sénart-A5 - Seveso or not Seveso ?

Illustration: Source EPA Sénart
Si l'on reprend l'article de la "République de Seine et Marne" du 30/09/2014, ou ci-dessous:
"Un projet d'entrepôt de 90.000 m2 dans le Parc de l'A5"

"Une enquête publique se termine le 4 octobre pour l’autorisation d’exploitation d’un entrepôt de 90,000 m2 dans la commune de Réau. Si la question d’un classement Seveso n’est pas d’actualité, rien ne dit qu’il ne le deviendra pas.
Une autre entreprise de stockage de matières combustibles pourrait bien s’installer à Sénart. Et plus particulièrement à Réau. Depuis le 1er septembre et jusqu’au 4 octobre une enquête publique est proposée pour autoriser la demande d’exploiter de la société Sigma 11, filiale de Norbert-Dentressangle. Situé dans le Parc d’activité de l’A5, le futur entrepôt aura une surface de 90.000 m2.
« La décision de création du parc de l’A5 date de l’ancienne majorité, on sait depuis longtemps mais il ne faut pas confondre produits combustibles et produits inflammables », précise Alain Auzet, le maire de Réau.
L’enquête publique comporte notamment une étude d’impact et un avis de l’autorité administrative pour l’environnement.

“Manne financière”

Le projet sera localisé à 400 mètres des habitations les plus proches. Outre ce projet, la société PRD a déposé un permis de construire dans ce même Parc de l’A5 (à cheval entre Réau et Moissy-Cramayel) pour une parcelle de 60.000 m2. « On ne sait pas ce qu’il y aura dans ces entrepôts, poursuit l’élu. Ici, pas question de classement Seveso pour le moment mais seulement l’autorisation d’exploiter. » Et d’ajouter : « C’est une manne financière potentielle importante pour la commune. On se prononcera en temps et en heure s’il devait le devenir et il y aurait dans tous les cas un débat.”
Une autre parcelle est encore disponible dans le parc d’activité. La dernière permanence du commissaire enquêteur concernant l’entrepôt Sigma 11 se tiendra samedi 4 octobre, de 9 heures à midi, en mairie de Réau."
Nous nous posons la question: à quoi servent les enquêtes publiques ?

Les différentes interrogations des citoyens et élus étais déjà inscrites et validés par notre préfet de région en mai 2014 soit 4 mois avant le démarrage des "enquêtes publiques" en septembre/octobre 2014 ! - lien ci-dessous

Voir l'avis de l'autorité environnementale, ici >>


Diagnostic de l'état de santé de la biodiversité francilienne

Extrait de l’édito de Liliane Pays, Présidente de Natureparif

"Ce Diagnostic réalisé par Natureparif à la demande de la Région Île-de-France dresse non seulement un état des lieux complet des différents milieux (humides, forestiers, ouverts), mais s’attarde aussi sur le «cas particulier du cœur d’agglomération», enjeu fort des prochaines années.

Ce territoire, qui regroupe Paris et sa petite couronne, constitue un défi pour la préservation voire la restauration de la diversité biologique tant les conditions sont dégradées : imperméabilisation des sols, faible disponibilité en espace, sols secs et pollués.... la pression anthropique n’a ici jamais été aussi forte. Celle-ci se ressent également au-delà du cœur d’agglomération, dans les départements de la grande couronne.
C’est ici que se situe le berceau de l’activité agricole francilienne, laquelle a été profondément bouleversée au cours du dernier demi-siècle avec l’arrivée de l’agriculture intensive. Grosse utilisatrice de pesticides et autres intrants, celle-ci a aussi favorisé l’apparition des grandes exploitations et leur corollaire, la monoculture. Avec pour conséquences aujourd’hui, l’uniformisation des communautés d’espèces dans les milieux agricoles."

Un document très intéressant et instructif que vous pouvez retrouver sur www.naturparif.fr - ou ici >> 

Atlas de la Biodiversité Communale : le guide à mettre entre toutes les mains

Attendu depuis 2010, le document de référence concernant les Atlas de la Biodiversité Communale (ABC) vient d'être publié.

Ce guide offre des recommandations aux acteurs territoriaux afin d’élaborer leur propre Atlas de la Biodiversité : un atlas qui servira aux élus, aux services communaux, aux acteurs socio-professionnels et aux habitants !

Donner des pistes, des recommandations, rappeler des points à ne pas oublier, c’est un outil pertinent puisque bien connaître la biodiversité localement est essentiel pour assurer la transition écologique de nos territoires. (300 communes s'y sont déjà engagées depuis 2010)


Consultez / Téléchargez le Guide ABC, ici >>

Une plateforme participative pour imaginer un cœur de ville


Pour que chaque Lieusaintais soit acteur de la construction de son cœur de ville et élaborer le Lieusaint de demain, des ateliers de travail vont être organisés sur le sujet et un site web vous permet de participer en ligne. www.imaginons-lieusaint.fr
Concertation, Participation, rencontres. Vous vous inscrivez à la thématique qui vous intéresse, c"est simple !
Un bon exemple de concertation et de démocratie participative

De Melun-Sénart à Evry-Sénart ?



En vertu de la loi MAPTAM (Modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles),, les structures intercommunales telles que les communautés de communes ou d'agglomération ont l'obligation de réunir plus de 200.000 habitants pour former elles aussi, au 1er janvier 2016, de nouveaux macro territoires aux compétences élargies.

Pourtant motivée par un objectif d'économies budgétaires, la mise en oeuvre de cette loi apparait pour de nombreux élus comme une entreprise hasardeuse avec des conséquences financières qui risquent d'être lourdes.

Se pose également la question de la cohérence d'un tel étalement territorial. Le projet de loi prônait une prise en compte de critères géographiques, urbains, économiques, mais cela ne saute pas aux yeux pour quiconque connait un peu le territoire et son histoire.

Calendrier de la réforme
La réalisation du schéma régional de coopération intercommunale s'articule en cinq temps forts :

- 28 aout 2014 : présentation du projet initial de schéma régional de coopération
intercommunale à la Commission régionale.

- De septembre à décembre 2014 : consultation des communes et EPCI de la
grande couronne. Ces collectivités sont invitées à rendre un avis dans les 3
mois à compter de l'envoi du projet de schéma, soit avant le 5 décembre ou
le 9 décembre selon les communes.

- Avant le 28 février 2015 : adoption par la Commission régionale, puis arrêté
du schéma régional de coopération intercommunale par le préfet de la région
d'île-de-France ;

- Avant le 1er juillet 2015 : arrêtés de projets de création, fusion et modification
de périmètres d'EPCI à fiscalité propre par les préfets de départements
de grande couronne ;

- Au 1er janvier 2016, arrêtés de création des nouveaux EPCI à fiscalité propre



Pour info, une pétition est en cours: 

"Contre Sénart dans le Grand Evry, mobilisons-nous !"

Pour signer, cliquez ici >>

La nouvelle carte votée le 12 février 2015