Une pétition contre les dépôts sauvages en forêt de Sénart

Photo : Le Parisien du 15/12/2014
Face à la baisse des subventions accordées par le conseil général de l'Essonne, l'Office national des forêts (ONF) à été contraint de cesser ses opérations de ramassage des déchets en juin dernier.
A Brunoy, les habitants ont lancés une pétition appelant à « l'amélioration de l'environnement de la Nationale 6 et de la forêt de Sénart ». Un appel qui à été relayé par la commune sur son site Internet.  Signer la pétition >>

Article "Le Parisien" du 15/12/2014 - "Pétition contre les dépôts sauvages en forêt de Sénart" >>

Consultez l'appel à la mobilisation des riverains, ici >>

Avis favorable pour le T Zen 2 reconnu d’utilité publique

Suite à l’enquête publique qui s’est déroulée du lundi 23 septembre au vendredi 26 octobre 2013, le commissaire enquêteur a rendu, le 26 janvier 2014, un avis favorable à la réalisation d’une liaison de transport en commun en site propre, le T Zen 2, entre Sénart et Melun.
Cet avis favorable est assorti de trois réserves, qui devront être levées par le Conseil général de Seine-et-Marne, auquel le commissaire enquêteur demande de tenir ses engagements pour : Lire la suite >>

L'Ile-de-France n'est pas vraiment dans l'objectif "Territoires éco-exemplaires"

Suite à l’appel à projets « territoires zéro gaspillage zéro déchet »
LES 3 R : RÉDUIRE – RÉUTILISER – RECYCLER
Un plan déchets pour évoluer vers une économie circulaire lancé par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (MEDDE), et le soutien de l’Ademe a été lancé en juillet dernier, il incitait les collectivités territoriales à engager des projets de réduction, valorisation ou réemploi des déchets.
58 territoires lauréats de l'appel à projets ont été dévoilés par Ségolène Royal le mardi 23 décembre.
Pour l'Ile-de-France; seul le Conseil général de l'Essonne avec le Syndicat mixte intercommunal d'exploitation et de valorisation des déchets de la région de Rungis à proposé quelque chose.
Un plan déchets ambitieux et prometteur pour évoluer vers une économie circulaire, tendant à impliquer, et développer un système de production et d’échanges prenant en compte, dès leur conception, la durabilité et le recyclage des produits ou de leurs composants.

Quelques extraits

"Les grands objectifs de la politique sur les déchets"
- Réduire le volume de déchets ménagers, par des actions de prévention, de 7% et stabiliser le volume des déchets des activités économiques d’ici 2020 (par rapport à 2010) ;
- Augmenter la valorisation des déchets non dangereux, en particulier les biodéchets, pour atteindre 55% en 2020 et 60% en 2025 ;
- Valoriser 70% des déchets du BTP d’ici 2020 ;
- Réduire de 30% les quantités mises en décharge en 2020 et 50% en 2025 (par rapport à 2010) ;
- Augmenter la valorisation énergétique des déchets non valorisables et résultant d’une opération de tri.

"Vivre dans un « territoire zéro gaspillage zéro déchet"
- Sur le territoire « zéro gaspillage zéro déchet », tous les acteurs, collectivités, citoyens, entreprises,
associations, sont informés et impliqués dans la réflexion et participent à la réduction du gaspillage
et des déchets. Le dialogue est constant pour identifier des moyens d'agir et de réduire chaque type
de déchets.
- Les collectivités ont un rôle particulier vis-à-vis des citoyens qu’elles doivent informer des
coûts de la gestion des déchets et des gains réalisés en évitant le gaspillage, en réduisant les
déchets et en les valorisant. Les taxes locales pour l'enlèvement des ordures ménagères
récompensent les réductions accomplies en étant, par exemple, proportionnelles au volume de
déchets produit.

Les acteurs du territoire, ménages et acteurs économiques, doivent réduire au maximum leur
production de déchets, pour cela :
- ils évitent le gaspillage alimentaire en n'achetant que les quantités nécessaires, en veillant aux dates de péremption, en cuisinant les restes ;
- ils achètent des produits à longue durée de vie : solides, réparables... ou des produits d'occasion,
et ne les renouvellent pas prématurément ;
- ils revendent ou donnent leurs objets plutôt que de les jeter et ont recours à la location, au prêt,
au partage, aux systèmes de consigne : ils pratiquent des politiques d’achat responsables et
développent l’éco-conception pour leurs produits.

Pour valoriser leurs déchets, ils veillent à bien les trier :
- ils compostent leurs biodéchets, ou les jettent dans une poubelle à part, qui fait l'objet d'une
collecte séparée ;
- ils trient leurs emballages et papiers ;
- ils rapportent dans des bornes ou en déchèterie leurs textiles, appareils électroniques, piles,
meubles...).


Le « zéro gaspillage zéro déchet », un mouvement déjà engagé en France : l’exemple de
Roubaix

En lien avec Zero Waste France et Lille Métropole Communauté Urbaine, la ville de Roubaix
construit un projet zéro déchet autour de cinq volets :
- les citoyens : la ville propose aux habitants de mettre en place, avec une subvention à l’achat,
des composteurs individuels pour ceux qui disposent d’un jardin ou des lombricomposteurs
individuels pour les autres. Par ailleurs, depuis cet automne, 101 familles participent au défi de
réduire de 50% leur production de déchets par an ; celles qui y parviendront obtiendront un
remboursement de 50% de leur taxe d’ordures ménagères.
- les bâtiments publics et les écoles : des actions concrètes sont mises en place pour réduire les
déchets de la mairies et de ses annexes (remplacement des bouteilles d’eau plastiques par des
carafes, réduction massive de la consommation de papier, etc.). La réduction des déchets dans
les établissements scolaires s’appuie notamment sur une limitation du gaspillage alimentaire
dans les cantines et une valorisation des biodéchets.
- les associations : les nombres associations de la ville se mobilisent pour animer des zones
d’apport volontaire de biodéchets et des ateliers de réparation.
- les commerces : plusieurs commerces de la ville se sont engagés à réduire l’emballage et la
distribution de sacs plastiques et développent le label « mon commerçant m’emballe
durablement ».
- les entreprises : la ville de Roubaix prévoit de lancer des appels à projet territoriaux permettant
d’accompagner financièrement les entreprises souhaitant modifier leur process et réduire
quantitativement et qualitativement leurs déchets.

En savoir plus sur cet appel à projet, "La transition énergétique pour la croissance verte" cliquez-ici >>


Sénart, Nuit de l'Agglo

Le 8 janvier 2015, de 18h à minuit, les habitants de Sénart sont invités à partager un moment festif avec leurs élus, les personnels et les partenaires de l'intercommunalité. Sénart fêtera ce soir là la nouvelle année et la transformation du San en Communauté d'Agglomération.

Inscription indispensable, ICI >>

L'Ile-de-France a du mal à faire le tri

L'Île-de-France est encore très loin des objectifs fixés par l'Union européenne pour le recyclage de ses déchets. Avec seulement 21 % de ses déchets qui sont recyclés, elle fait beaucoup moins bien que beaucoup d'autres régions européennes. Les seules régions qui recyclent moins que la région parisienne sont celles de Lisbonne (Portugal) et d'Athènes (Grèce)

Ce sont les enseignements tirés du projet européen Regions 4 Recycling, qui s'est intéressé, pendant deux ans, à la destination des déchets dans treize régions européennes. Une étude qui ne met donc pas vraiment la région à l'honneur.

Nous entendons ici et là que le problème vient de la TVA non incitative (en Ile-de-France, elle est identique en matière de recyclage ou d'enfouissement) ???
Mme Royal n'y aurait-il pas ici une "niche fiscale" à creuser, c'est le cas de le dire ?

ECT, eccetera ?

Notre nouveau préfet, M. Jean-Luc Marx va-t-il donner son autorisation pour l'implantation d'une nouvelle ISDI en Seine-et-Marne ?
Sur la commune de VAUX LE PENIL, une demande d'autorisation est en cours par l'industriel ECT (ce serait sa 13ème rien que pour notre département) Le projet d'arrêté préfectoral est déjà en place,  il n'y plus qu'à.

Le volume prévu de stockage est de 151 050 m3 soit 302 100 tonnes, et les premières habitations à seulement 700 m, une aberration de plus...

Mais ce qui nous à interpellé à la lecture du dossier de demande d'autorisation pour l'exploitation de cette installation, c'est à la page 18 :
« A l’initiative d’ECT, et dans le but d’améliorer encore le filtration des matériaux reçus sur le site, un portail de détection de radioactivité sera installé avant le poste de réception »

Oups... Pour une entreprise certifiée ISO 14 001. Le niveau de "filtration des matériaux" ne serait-il pas "certifié" ?
Dans ce cas il ne reste plus qu'à mettre en place ce dispositif sur l'ensemble des installations du groupe.
Consulter le dossier de demande d'autorisation ECT >>

Consultation publique - Formulaire Internet ici >>

Sénart Citoyens: Un projet commun, intégrer la notion de travail collaboratif

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A très bientôt pour le résultat du sondage (31/12/2014), et dès janvier 2015, le premier numéro de Sénart Citoyens "Le Mag" numérique et papier.