Stop aux déchets de chantiers


  

La Seine-et-Marne accueille actuellement la majorité des déchets de chantier de la région. Elle a reçu en 2013 plus de 90% des déchets inertes stockés en Ile-de-France.

La Seine-et-Marne compte déjà 21 installations de stockage de déchets inertes (ISDI) issus des activités du secteur des Bâtiments et Travaux Publics (BTP), auxquelles il faut ajouter 9 projets de décharges ISDI en cours d’étude par les services de l’Etat dont 7 au nord-ouest du département.



Alors que les premiers travaux du Grand Paris démarrent et que notre territoire est déjà saturé, le Département souhaite que le projet de PREDEC soit adopté tel qu’il a été rédigé, avec les revendications portées de longues dates par ses élus :

  • Aucune nouvelle capacité de stockage autorisée pendant trois ans en Seine-et-Marne ;
  • Au-delà de ces trois ans, une stricte limitation à 4 millions de tonnes par an ;
  • Une meilleure répartition des déchets sur le territoire franciliens avec un principe de proximité entre lieu de prélèvement et lieu de stockage afin de limiter la concentration de déchets dans les départements de la grande couronne ;
De quels déchets parle-t-on ?
Le PREDEC concerne tous les déchets générés par les chantiers du bâtiment et des travaux publics :
  • déchets inertes (terres, béton, matériaux de démolition de chaussée, agrégats d'enrobés): Ils ne brûlent pas, ne se décomposent pas.
  • déchets non dangereux non inertes (plâtre, métaux, bois non traités, plastique, emballages...) : ils sont assimilables aux déchets ménagers.
  • déchets dangereux (peintures, vernis, bois traités, goudrons, huiles, amiante, produits chimiques, emballages souillés, terres polluées...) : Ils contiennent des substances toxiques, corrosives ou inflammables.
Le projet de Plan régional d’élimination des déchets de chantiers (PREDEC) d’Ile-de-France a été adopté par le Conseil régional d’Ile-de-France en juin 2014. Avant son entrée en vigueur au premier semestre 2015, le projet est soumis à l’avis des citoyens qui peuvent participer à l’enquête publique

Du 26 septembre au 5 novembre, participez à l'enquête publique et donnez votre avis sur le Plan régional d'élimination des déchets de chantiers.

Lieux de consultation
  • Mairie de Melun
  • Mairie de Meaux
  • Mairie de Provins
  • Mairie de Torcy
  • Mairie de Fontainebleau
Sinon, comment déposer un avis ?
  • En écrivant dans le registre d’enquête mis à disposition dans l’un des lieux de consultation
  • En formulant une observation orale ou en déposant une observation écrite à l’un des commissaires-enquêteurs lors des permanences
  • En remplissant le formulaire de dépôt d’avis sur l’enquête accessible sur le site http://debatspublics.iledefrance.fr/
  • En adressant un courrier au  Président de la commission d’enquête :
    Enquête publique PREDEC
    Région Ile-de-France
    35, boulevard des Invalides
    75007 Paris
En attendant la mise en œuvre du PREDEC, la Seine-et-Marne demande un arrêt immédiat des stockages.
Face à une récente multiplication de demandes visant à prendre de court la mise en œuvre du PREDEC (programmée pour le 1er semestre 2015), le Département de Seine-et-Marne demande de toute urgence au Préfet de Région un moratoire pour refuser toutes nouvelles autorisations de création ou d’extension de capacités de stockage des déchets inertes surs on territoire.

2 commentaires:

  1. Ce prédec est une mesure de sauvegarde temporaire qui temporise le pire, mais qui ne prétend pas s'imposer : faut-il subir tant de mascarades et d'excès pour vivre en seine et marne ? Comment laisse t-on autoriser tant d'abus à notre dépend, nous citoyens ?
    Le problème de tant de décharges doit être pris à ses sources de production et d'utilisation : on dit bien que le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas ! Et comme pour les biens de consommation courante, il ne suffit pas que le fabricant cotise à un fond qui "finance" des solutions pour traiter ces déchets (emballages) !
    La source, c'est le distributeur, le revendeur ou le fabricant de tous ces matériaux qui commercialisent des produits qui auront du mal à être ré utilisés car collés, à d'autres matériaux, non dégradable, utilisant des ressources déjà fragiles, qui n'englobent pas le devenir de ces matériaux in finé, leur possibilité de ré emploi, de réutilisation, de recyclage.
    La source, c'est aussi le manque de tri par les les entreprises (tout venant mélangeant même des matériaux dangereux), le manque de filières pour traiter ces restes de matériaux ... Et le laxisme de certains à laisser faire du moment que ce n'est plus sous ses yeux : nous sommes tous responsables de ce scandale, car nous jetons aussi à la déchetterie du tout venant de travaux où nous avons notre responsabilité à acheter moins, jeter moins, réutiliser, recycler à notre échelon !

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  2. Le département dit STOP mais dans réalité c'est l'escalade !
    Multiplication des demandes d'ouvertures et/ou d'extensions, ouverture le samedi...
    A quoi servent les consultations publiques ? le Préfet de région est-il sourd ou sous pression ?
    Le PREDEC est une mascarade que ces industriels on déjà anticipés et sent moquent bien.
    Les enjeux du Grand Paris passent par eux et ils le savent.

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