Revue de presse

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Des fournisseurs d’énergie publics, locaux, écolos et rentables... Mais interdits en France !
Des dizaines de villes allemandes choisissent de reprendre la main sur leur énergie grâce à des régies communales. Ces entreprises publiques locales gèrent les réseaux, vendent gaz et électricité et s’investissent dans la production d’énergies renouvelables. Elles ouvrent aussi leur capital à des coopératives de citoyens. Pendant ce temps, les grands groupes énergétiques, après avoir encensé le nucléaire, misent toujours sur le charbon, ultra-polluant, et vendent leur électricité plus cher. Le mouvement vers une transition énergétique décentralisée prend de l’ampleur. La France doit-elle suivre l’exemple ? Suite >>

Quand EDF délocalise ses émission de CO2

EDF communique très largement sur ses efforts pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais ses discours collent mal avec la réalité. Car si l’entreprise réduit ses émissions de CO2 en France, elle les augmente en Europe de l’Est.
Une stratégie qui pose la question du rôle de l’Etat français (actionnaire à 84%) alors que la loi sur la transition énergétique vient d’être votée. Une transition énergétique qui ne semble pas s’appliquer à cette entreprise publique en dehors des nos frontières.
EDF est le premier producteur d’électricité nucléaire au monde, défendant l’énergie atomique comme le « pivot d’une production d’électricité compétitive, sûre et sans CO2. »

Ce que EDF se garde bien de souligner, c’est qu’il investit dans le charbon, en particulier en Europe de l’Est. Or, ce combustible est un gros émetteur de CO2. Dans ses communiqués et ses rapports annuels, l’entreprise range la plupart du temps ses centrales à charbon sous l’appellation générale de « centrales thermique », En France, EDF gère encore plusieurs centrales à charbon dont certaines fermeront dans les prochaines années parce qu’elles ne respectent pas les nouvelles normes européennes. C’est surtout en Pologne que EDF mise sur le charbon. Le groupe français y exploite notamment la centrale de Rybnik, qui fonctionne intégralement au charbon avec une puissance équivalente à la centrale nucléaire alsacienne de Fessenheim.

La centrale de charbon RWE de Neurath, en Allemagne, le 14 novembre 2013. REUTERS/Ina Fassbender



















EDF vend ses nouvelles centrales à charbon comme les plus propres mais elles produisent certes plus d’électricité avec moins de charbon, mais continuent d’émettre de grandes quantités de CO2 dans l’atmosphère. Délocaliser sa pollution, c'est tout le concept du pollueur non payeur, tout en valorisant son image, très fort...
Nous avançons vers une transition énergétique locale, qui se moque bien des enjeux européens et mondiaux.

Ecotaxe, le gouvernement a capitulé devant les lobbys

C’est une capitulation de plus du gouvernement devant les lobbys. Une capitulation d’autant plus symbolique que nous sommes en train de discuter à l’Assemblée nationale la loi sur la transition énergétique.
Lire la suite de l'article dans la rubrique "Urbanisme et Transport" >>

#STOPDECHETS77 : une nouvelle décharge à Moussy

En attendant la mise en œuvre du PREDEC, la Seine-et-Marne demande un arrêt immédiat des stockages.

Face à une récente multiplication de demandes visant à prendre de court la mise en œuvre du PREDEC (programmée pour le 1er semestre 2015), le Département de Seine-et-Marne demande de toute urgence au Préfet de Région un moratoire pour refuser toutes nouvelles autorisations de création ou d’extension de capacités de stockage des déchets inertes surs on territoire.

Stop aux déchets de chantiers


  

La Seine-et-Marne accueille actuellement la majorité des déchets de chantier de la région. Elle a reçu en 2013 plus de 90% des déchets inertes stockés en Ile-de-France.

La Seine-et-Marne compte déjà 21 installations de stockage de déchets inertes (ISDI) issus des activités du secteur des Bâtiments et Travaux Publics (BTP), auxquelles il faut ajouter 9 projets de décharges ISDI en cours d’étude par les services de l’Etat dont 7 au nord-ouest du département.



Alors que les premiers travaux du Grand Paris démarrent et que notre territoire est déjà saturé, le Département souhaite que le projet de PREDEC soit adopté tel qu’il a été rédigé, avec les revendications portées de longues dates par ses élus :

  • Aucune nouvelle capacité de stockage autorisée pendant trois ans en Seine-et-Marne ;
  • Au-delà de ces trois ans, une stricte limitation à 4 millions de tonnes par an ;
  • Une meilleure répartition des déchets sur le territoire franciliens avec un principe de proximité entre lieu de prélèvement et lieu de stockage afin de limiter la concentration de déchets dans les départements de la grande couronne ;
De quels déchets parle-t-on ?
Le PREDEC concerne tous les déchets générés par les chantiers du bâtiment et des travaux publics :
  • déchets inertes (terres, béton, matériaux de démolition de chaussée, agrégats d'enrobés): Ils ne brûlent pas, ne se décomposent pas.
  • déchets non dangereux non inertes (plâtre, métaux, bois non traités, plastique, emballages...) : ils sont assimilables aux déchets ménagers.
  • déchets dangereux (peintures, vernis, bois traités, goudrons, huiles, amiante, produits chimiques, emballages souillés, terres polluées...) : Ils contiennent des substances toxiques, corrosives ou inflammables.
Le projet de Plan régional d’élimination des déchets de chantiers (PREDEC) d’Ile-de-France a été adopté par le Conseil régional d’Ile-de-France en juin 2014. Avant son entrée en vigueur au premier semestre 2015, le projet est soumis à l’avis des citoyens qui peuvent participer à l’enquête publique

Du 26 septembre au 5 novembre, participez à l'enquête publique et donnez votre avis sur le Plan régional d'élimination des déchets de chantiers.

Lieux de consultation
  • Mairie de Melun
  • Mairie de Meaux
  • Mairie de Provins
  • Mairie de Torcy
  • Mairie de Fontainebleau
Sinon, comment déposer un avis ?
  • En écrivant dans le registre d’enquête mis à disposition dans l’un des lieux de consultation
  • En formulant une observation orale ou en déposant une observation écrite à l’un des commissaires-enquêteurs lors des permanences
  • En remplissant le formulaire de dépôt d’avis sur l’enquête accessible sur le site http://debatspublics.iledefrance.fr/
  • En adressant un courrier au  Président de la commission d’enquête :
    Enquête publique PREDEC
    Région Ile-de-France
    35, boulevard des Invalides
    75007 Paris
En attendant la mise en œuvre du PREDEC, la Seine-et-Marne demande un arrêt immédiat des stockages.
Face à une récente multiplication de demandes visant à prendre de court la mise en œuvre du PREDEC (programmée pour le 1er semestre 2015), le Département de Seine-et-Marne demande de toute urgence au Préfet de Région un moratoire pour refuser toutes nouvelles autorisations de création ou d’extension de capacités de stockage des déchets inertes surs on territoire.