Politique de la ville, 4 quartiers classés prioritaire sur Sénart

Publiée mardi 17 juin par le ministère de la ville la nouvelle carte des quartiers prioritaires, consacrée aux zones urbaines les plus fragiles. Et pour mettre un terme au saupoudrage de ses moyens, le gouvernement a lancé il y a un an et demi une remise à plat. Et pour éviter d'être accusé de choix partisans, il a inscrit en février dans la loi un critère unique de sélection : le revenu des habitants.
Sur cette base, la ministre de la ville Najat Vallaud-Belkacem présente mardi la liste des 1 300 quartiers, situés dans 700 communes, qui continueront de bénéficier de ces crédits.
Ont été retenues les zones où plus de la moitié de la population vit avec moins de 11 250 euros par an, soit 60 % du revenu médian national.
Les fonds du ministère de la ville, un peu plus de 300 millions d'euros, ne représentent pas des sommes importantes, mais figurer sur la liste permet aussi de demander à entrer dans le programme de rénovation urbaine, doté, lui, de moyens très importants.



Bientôt un Sénart SEVESO Tour ?

Sénart compte huit entrepôts classés dangereux : trois en Seveso seuil haut (un à Moissy-Cramayel, deux à Savigny-le-Temple) et cinq en seuil bas (trois à Moissy, un à Lieusaint, un à Combs-la-Ville).

Mais le territoire regorge de bâtiments pouvant être transformés en sites Seveso à l'avenir, si la nature et la quantité de produits dangereux stockés changent.
Si le plan local d'urbanisme de la ville autorise dans les parcelles concernées les activités économiques classées (c'est le cas à Savigny), les communes ne peuvent s'opposer à ce titre à une activité Seveso, explique l'Association de défense des intérêts des riverains du secteur (ADIR), qui lutte contre la multiplication des entrepôts dangereux à Sénart. Les maires n'ont pas le pouvoir d'autorisation d'activités classées, cela dépend de l'Etat. Un entrepôt nouvellement bâti peut donc changer de classement en fonction de la nature des activités autorisées par le préfet.
Et la méfiance !

Smictom sur la tête en Bretagne ....


Article Ouest-France de la semaine dernière :
« Les douze déchetteries du Smictom sud-est 35 n'acceptent pas les déchets dangereux des professionnels pour des raisons logistiques, car les quantités sont trop importantes. Si des professionnels en déposent quand même, ils ne reçoivent pas de bordereau de suivi des déchets. Ils ne peuvent donc pas justifier auprès des services de l'État de l'élimination de leurs déchets dans les filières agréées, comme l'exige la loi », rappelle le Smictom...
http://www.ouest-france.fr/dechets-dangereux-collecte-pour-les-professionnels-2607659

Bref, les déchets dangereux sont interdits, mais si on en dépose quand même c'est pas si grave...

L'Allemagne, patrie de l’écologie ?

























Avec l’arrêt programmé de ses centrales nucléaires, et le développement des énergies renouvelables, l’Allemagne fait figure de modèle écologique européen. Cette image est complètement fausse. Ce qui importe à l’Allemagne c’est son autonomie énergétique par rapport à la Russie.
L’Allemagne développe les énergies renouvelables mais augmente dans un même temps sa productivité énergétique avec l’extension des mines de charbon ultra polluantes et dévastatrices de paysages
Dans le Brandeburg à 150 kilomètres de Berlin dans l’ancienne Allemagne de l’Est à la frontière de la Pologne, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (la plus grande mine à ciel ouvert d'Europe) on exploite le lignite. Résultat : des villages entiers ont été déplacés pour permettre aux mines de s'agrandir laissant derrière elle un paysage lunaire.
L’Allemagne s’apprête-t-elle à sacrifier la lutte contre les émissions de CO² au nom de l’abandon de l’atome ?
10 des 30 usines thermiques les plus polluantes d’Europe se trouvent en Allemagne et toutes fonctionnent au lignite.