Une pétition contre les dépôts sauvages en forêt de Sénart

Photo : Le Parisien du 15/12/2014
Face à la baisse des subventions accordées par le conseil général de l'Essonne, l'Office national des forêts (ONF) à été contraint de cesser ses opérations de ramassage des déchets en juin dernier.
A Brunoy, les habitants ont lancés une pétition appelant à « l'amélioration de l'environnement de la Nationale 6 et de la forêt de Sénart ». Un appel qui à été relayé par la commune sur son site Internet.  Signer la pétition >>

Article "Le Parisien" du 15/12/2014 - "Pétition contre les dépôts sauvages en forêt de Sénart" >>

Consultez l'appel à la mobilisation des riverains, ici >>

Avis favorable pour le T Zen 2 reconnu d’utilité publique

Suite à l’enquête publique qui s’est déroulée du lundi 23 septembre au vendredi 26 octobre 2013, le commissaire enquêteur a rendu, le 26 janvier 2014, un avis favorable à la réalisation d’une liaison de transport en commun en site propre, le T Zen 2, entre Sénart et Melun.
Cet avis favorable est assorti de trois réserves, qui devront être levées par le Conseil général de Seine-et-Marne, auquel le commissaire enquêteur demande de tenir ses engagements pour : Lire la suite >>

L'Ile-de-France n'est pas vraiment dans l'objectif "Territoires éco-exemplaires"

Suite à l’appel à projets « territoires zéro gaspillage zéro déchet »
LES 3 R : RÉDUIRE – RÉUTILISER – RECYCLER
Un plan déchets pour évoluer vers une économie circulaire lancé par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (MEDDE), et le soutien de l’Ademe a été lancé en juillet dernier, il incitait les collectivités territoriales à engager des projets de réduction, valorisation ou réemploi des déchets.
58 territoires lauréats de l'appel à projets ont été dévoilés par Ségolène Royal le mardi 23 décembre.
Pour l'Ile-de-France; seul le Conseil général de l'Essonne avec le Syndicat mixte intercommunal d'exploitation et de valorisation des déchets de la région de Rungis à proposé quelque chose.
Un plan déchets ambitieux et prometteur pour évoluer vers une économie circulaire, tendant à impliquer, et développer un système de production et d’échanges prenant en compte, dès leur conception, la durabilité et le recyclage des produits ou de leurs composants.

Quelques extraits

"Les grands objectifs de la politique sur les déchets"
- Réduire le volume de déchets ménagers, par des actions de prévention, de 7% et stabiliser le volume des déchets des activités économiques d’ici 2020 (par rapport à 2010) ;
- Augmenter la valorisation des déchets non dangereux, en particulier les biodéchets, pour atteindre 55% en 2020 et 60% en 2025 ;
- Valoriser 70% des déchets du BTP d’ici 2020 ;
- Réduire de 30% les quantités mises en décharge en 2020 et 50% en 2025 (par rapport à 2010) ;
- Augmenter la valorisation énergétique des déchets non valorisables et résultant d’une opération de tri.

"Vivre dans un « territoire zéro gaspillage zéro déchet"
- Sur le territoire « zéro gaspillage zéro déchet », tous les acteurs, collectivités, citoyens, entreprises,
associations, sont informés et impliqués dans la réflexion et participent à la réduction du gaspillage
et des déchets. Le dialogue est constant pour identifier des moyens d'agir et de réduire chaque type
de déchets.
- Les collectivités ont un rôle particulier vis-à-vis des citoyens qu’elles doivent informer des
coûts de la gestion des déchets et des gains réalisés en évitant le gaspillage, en réduisant les
déchets et en les valorisant. Les taxes locales pour l'enlèvement des ordures ménagères
récompensent les réductions accomplies en étant, par exemple, proportionnelles au volume de
déchets produit.

Les acteurs du territoire, ménages et acteurs économiques, doivent réduire au maximum leur
production de déchets, pour cela :
- ils évitent le gaspillage alimentaire en n'achetant que les quantités nécessaires, en veillant aux dates de péremption, en cuisinant les restes ;
- ils achètent des produits à longue durée de vie : solides, réparables... ou des produits d'occasion,
et ne les renouvellent pas prématurément ;
- ils revendent ou donnent leurs objets plutôt que de les jeter et ont recours à la location, au prêt,
au partage, aux systèmes de consigne : ils pratiquent des politiques d’achat responsables et
développent l’éco-conception pour leurs produits.

Pour valoriser leurs déchets, ils veillent à bien les trier :
- ils compostent leurs biodéchets, ou les jettent dans une poubelle à part, qui fait l'objet d'une
collecte séparée ;
- ils trient leurs emballages et papiers ;
- ils rapportent dans des bornes ou en déchèterie leurs textiles, appareils électroniques, piles,
meubles...).


Le « zéro gaspillage zéro déchet », un mouvement déjà engagé en France : l’exemple de
Roubaix

En lien avec Zero Waste France et Lille Métropole Communauté Urbaine, la ville de Roubaix
construit un projet zéro déchet autour de cinq volets :
- les citoyens : la ville propose aux habitants de mettre en place, avec une subvention à l’achat,
des composteurs individuels pour ceux qui disposent d’un jardin ou des lombricomposteurs
individuels pour les autres. Par ailleurs, depuis cet automne, 101 familles participent au défi de
réduire de 50% leur production de déchets par an ; celles qui y parviendront obtiendront un
remboursement de 50% de leur taxe d’ordures ménagères.
- les bâtiments publics et les écoles : des actions concrètes sont mises en place pour réduire les
déchets de la mairies et de ses annexes (remplacement des bouteilles d’eau plastiques par des
carafes, réduction massive de la consommation de papier, etc.). La réduction des déchets dans
les établissements scolaires s’appuie notamment sur une limitation du gaspillage alimentaire
dans les cantines et une valorisation des biodéchets.
- les associations : les nombres associations de la ville se mobilisent pour animer des zones
d’apport volontaire de biodéchets et des ateliers de réparation.
- les commerces : plusieurs commerces de la ville se sont engagés à réduire l’emballage et la
distribution de sacs plastiques et développent le label « mon commerçant m’emballe
durablement ».
- les entreprises : la ville de Roubaix prévoit de lancer des appels à projet territoriaux permettant
d’accompagner financièrement les entreprises souhaitant modifier leur process et réduire
quantitativement et qualitativement leurs déchets.

En savoir plus sur cet appel à projet, "La transition énergétique pour la croissance verte" cliquez-ici >>


Sénart, Nuit de l'Agglo

Le 8 janvier 2015, de 18h à minuit, les habitants de Sénart sont invités à partager un moment festif avec leurs élus, les personnels et les partenaires de l'intercommunalité. Sénart fêtera ce soir là la nouvelle année et la transformation du San en Communauté d'Agglomération.

Inscription indispensable, ICI >>

L'Ile-de-France a du mal à faire le tri

L'Île-de-France est encore très loin des objectifs fixés par l'Union européenne pour le recyclage de ses déchets. Avec seulement 21 % de ses déchets qui sont recyclés, elle fait beaucoup moins bien que beaucoup d'autres régions européennes. Les seules régions qui recyclent moins que la région parisienne sont celles de Lisbonne (Portugal) et d'Athènes (Grèce)

Ce sont les enseignements tirés du projet européen Regions 4 Recycling, qui s'est intéressé, pendant deux ans, à la destination des déchets dans treize régions européennes. Une étude qui ne met donc pas vraiment la région à l'honneur.

Nous entendons ici et là que le problème vient de la TVA non incitative (en Ile-de-France, elle est identique en matière de recyclage ou d'enfouissement) ???
Mme Royal n'y aurait-il pas ici une "niche fiscale" à creuser, c'est le cas de le dire ?

ECT, eccetera ?

Notre nouveau préfet, M. Jean-Luc Marx va-t-il donner son autorisation pour l'implantation d'une nouvelle ISDI en Seine-et-Marne ?
Sur la commune de VAUX LE PENIL, une demande d'autorisation est en cours par l'industriel ECT (ce serait sa 13ème rien que pour notre département) Le projet d'arrêté préfectoral est déjà en place,  il n'y plus qu'à.

Le volume prévu de stockage est de 151 050 m3 soit 302 100 tonnes, et les premières habitations à seulement 700 m, une aberration de plus...

Mais ce qui nous à interpellé à la lecture du dossier de demande d'autorisation pour l'exploitation de cette installation, c'est à la page 18 :
« A l’initiative d’ECT, et dans le but d’améliorer encore le filtration des matériaux reçus sur le site, un portail de détection de radioactivité sera installé avant le poste de réception »

Oups... Pour une entreprise certifiée ISO 14 001. Le niveau de "filtration des matériaux" ne serait-il pas "certifié" ?
Dans ce cas il ne reste plus qu'à mettre en place ce dispositif sur l'ensemble des installations du groupe.
Consulter le dossier de demande d'autorisation ECT >>

Consultation publique - Formulaire Internet ici >>

Sénart Citoyens: Un projet commun, intégrer la notion de travail collaboratif

Vous êtes de plus en plus nombreux à consulter régulièrement cet espace de dialogue, à réagir et à vous abonner à notre actualité. Le sondage en cours sur la pertinence et l'intérêt de son contenu le prouve.

Et les sujets ne manquent pas !
Enjeux environnementaux, Développement urbain, Perspectives du/des territoires, Enseignement, Santé, Enjeux et maitrise du développement économique, Gestion des déchets, Politique de la ville, Biodiversité, Démocratie, Risques industriels, Vie citoyenne, etc.


Citoyens, participez au débat et contribuez à notre action !

Votre vision du territoire, vos compétences, expériences locales et autres sont les bienvenues !
Vous désirez agir, témoigner, contribuer, publier un article sur cet espace citoyen qui est le votre ?

Contactez-nous, "Sénart Citoyens" recrute !

A très bientôt pour le résultat du sondage (31/12/2014), et dès janvier 2015, le premier numéro de Sénart Citoyens "Le Mag" numérique et papier.

Revue de presse

Le barrage de Sivens, un dossier entaché de conflits d’intérêts


Un mort, une forêt défrichée, des manifestations violentes dans plusieurs villes de France : le chantier du barrage de Sivens a tourné au fiasco et à l'affaire d’Etat.

« MULTIPLES CASQUETTES DES ÉLUS »
« INCOMPÉTENCES ET CONTOURNEMENTS DE LA LOI »
« AUCUN APPEL D'OFFRES »  Lire la suite >>

« Que sera la ville demain ? Comprendre la question et saisir les enjeux pour mieux y répondre. »

Christian Garnier, administrateur de France Nature Environnement, Pilote  du Réseau Questions urbaines, urbaniste, ancien professeur de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris La Villette autour du thème :

« Que sera la ville demain ? Comprendre la question et saisir les enjeux pour mieux y répondre. »

En effet un vif débat entoure la notion même de «  ville », au regard du « développement urbain » et du territoire. La « ville durable » fait aussi débat. Face à cette complexité, les multiples expérimentations, par leurs succès et leurs échecs, dessinent pourtant des pistes.

Jeudi 13 novembre à 20 h 30, Ferme des Arts à Vert-Saint-Denis (77)
Entrée libre

Sivens : FNE, la lettre ouverte des associations à Manuel Valls

Suite au drame de Sivens, France Nature Environnement, FNE Midi-Pyrénées, Nature Midi-Pyrénées et le Collectif pour la sauvegarde du Testet ont adressé mardi soir ce courrier à Manuel Valls, dénonçant le pourrissement de la situation à Sivens, la violente répression policière des manifestations pacifistes et demandant une nouvelle fois l'abandon du barrage. Ce courrier a également été envoyé à Bernard Cazeneuve et Ségolène Royal.

Revue de presse

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Des fournisseurs d’énergie publics, locaux, écolos et rentables... Mais interdits en France !
Des dizaines de villes allemandes choisissent de reprendre la main sur leur énergie grâce à des régies communales. Ces entreprises publiques locales gèrent les réseaux, vendent gaz et électricité et s’investissent dans la production d’énergies renouvelables. Elles ouvrent aussi leur capital à des coopératives de citoyens. Pendant ce temps, les grands groupes énergétiques, après avoir encensé le nucléaire, misent toujours sur le charbon, ultra-polluant, et vendent leur électricité plus cher. Le mouvement vers une transition énergétique décentralisée prend de l’ampleur. La France doit-elle suivre l’exemple ? Suite >>

Quand EDF délocalise ses émission de CO2

EDF communique très largement sur ses efforts pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais ses discours collent mal avec la réalité. Car si l’entreprise réduit ses émissions de CO2 en France, elle les augmente en Europe de l’Est.
Une stratégie qui pose la question du rôle de l’Etat français (actionnaire à 84%) alors que la loi sur la transition énergétique vient d’être votée. Une transition énergétique qui ne semble pas s’appliquer à cette entreprise publique en dehors des nos frontières.
EDF est le premier producteur d’électricité nucléaire au monde, défendant l’énergie atomique comme le « pivot d’une production d’électricité compétitive, sûre et sans CO2. »

Ce que EDF se garde bien de souligner, c’est qu’il investit dans le charbon, en particulier en Europe de l’Est. Or, ce combustible est un gros émetteur de CO2. Dans ses communiqués et ses rapports annuels, l’entreprise range la plupart du temps ses centrales à charbon sous l’appellation générale de « centrales thermique », En France, EDF gère encore plusieurs centrales à charbon dont certaines fermeront dans les prochaines années parce qu’elles ne respectent pas les nouvelles normes européennes. C’est surtout en Pologne que EDF mise sur le charbon. Le groupe français y exploite notamment la centrale de Rybnik, qui fonctionne intégralement au charbon avec une puissance équivalente à la centrale nucléaire alsacienne de Fessenheim.

La centrale de charbon RWE de Neurath, en Allemagne, le 14 novembre 2013. REUTERS/Ina Fassbender



















EDF vend ses nouvelles centrales à charbon comme les plus propres mais elles produisent certes plus d’électricité avec moins de charbon, mais continuent d’émettre de grandes quantités de CO2 dans l’atmosphère. Délocaliser sa pollution, c'est tout le concept du pollueur non payeur, tout en valorisant son image, très fort...
Nous avançons vers une transition énergétique locale, qui se moque bien des enjeux européens et mondiaux.

Ecotaxe, le gouvernement a capitulé devant les lobbys

C’est une capitulation de plus du gouvernement devant les lobbys. Une capitulation d’autant plus symbolique que nous sommes en train de discuter à l’Assemblée nationale la loi sur la transition énergétique.
Lire la suite de l'article dans la rubrique "Urbanisme et Transport" >>

#STOPDECHETS77 : une nouvelle décharge à Moussy

En attendant la mise en œuvre du PREDEC, la Seine-et-Marne demande un arrêt immédiat des stockages.

Face à une récente multiplication de demandes visant à prendre de court la mise en œuvre du PREDEC (programmée pour le 1er semestre 2015), le Département de Seine-et-Marne demande de toute urgence au Préfet de Région un moratoire pour refuser toutes nouvelles autorisations de création ou d’extension de capacités de stockage des déchets inertes surs on territoire.

Stop aux déchets de chantiers


  

La Seine-et-Marne accueille actuellement la majorité des déchets de chantier de la région. Elle a reçu en 2013 plus de 90% des déchets inertes stockés en Ile-de-France.

La Seine-et-Marne compte déjà 21 installations de stockage de déchets inertes (ISDI) issus des activités du secteur des Bâtiments et Travaux Publics (BTP), auxquelles il faut ajouter 9 projets de décharges ISDI en cours d’étude par les services de l’Etat dont 7 au nord-ouest du département.



Alors que les premiers travaux du Grand Paris démarrent et que notre territoire est déjà saturé, le Département souhaite que le projet de PREDEC soit adopté tel qu’il a été rédigé, avec les revendications portées de longues dates par ses élus :

  • Aucune nouvelle capacité de stockage autorisée pendant trois ans en Seine-et-Marne ;
  • Au-delà de ces trois ans, une stricte limitation à 4 millions de tonnes par an ;
  • Une meilleure répartition des déchets sur le territoire franciliens avec un principe de proximité entre lieu de prélèvement et lieu de stockage afin de limiter la concentration de déchets dans les départements de la grande couronne ;
De quels déchets parle-t-on ?
Le PREDEC concerne tous les déchets générés par les chantiers du bâtiment et des travaux publics :
  • déchets inertes (terres, béton, matériaux de démolition de chaussée, agrégats d'enrobés): Ils ne brûlent pas, ne se décomposent pas.
  • déchets non dangereux non inertes (plâtre, métaux, bois non traités, plastique, emballages...) : ils sont assimilables aux déchets ménagers.
  • déchets dangereux (peintures, vernis, bois traités, goudrons, huiles, amiante, produits chimiques, emballages souillés, terres polluées...) : Ils contiennent des substances toxiques, corrosives ou inflammables.
Le projet de Plan régional d’élimination des déchets de chantiers (PREDEC) d’Ile-de-France a été adopté par le Conseil régional d’Ile-de-France en juin 2014. Avant son entrée en vigueur au premier semestre 2015, le projet est soumis à l’avis des citoyens qui peuvent participer à l’enquête publique

Du 26 septembre au 5 novembre, participez à l'enquête publique et donnez votre avis sur le Plan régional d'élimination des déchets de chantiers.

Lieux de consultation
  • Mairie de Melun
  • Mairie de Meaux
  • Mairie de Provins
  • Mairie de Torcy
  • Mairie de Fontainebleau
Sinon, comment déposer un avis ?
  • En écrivant dans le registre d’enquête mis à disposition dans l’un des lieux de consultation
  • En formulant une observation orale ou en déposant une observation écrite à l’un des commissaires-enquêteurs lors des permanences
  • En remplissant le formulaire de dépôt d’avis sur l’enquête accessible sur le site http://debatspublics.iledefrance.fr/
  • En adressant un courrier au  Président de la commission d’enquête :
    Enquête publique PREDEC
    Région Ile-de-France
    35, boulevard des Invalides
    75007 Paris
En attendant la mise en œuvre du PREDEC, la Seine-et-Marne demande un arrêt immédiat des stockages.
Face à une récente multiplication de demandes visant à prendre de court la mise en œuvre du PREDEC (programmée pour le 1er semestre 2015), le Département de Seine-et-Marne demande de toute urgence au Préfet de Région un moratoire pour refuser toutes nouvelles autorisations de création ou d’extension de capacités de stockage des déchets inertes surs on territoire.

[Altermondes] Médias & citoyens : de nouvelles pratiques journalistiques...

Déchets de chantiers : le Département dit STOP !

















Dernière demande en date auprès de la Préfecture de la Seine-et-Marne : le projet d’installation de stockage de déchets inertes (ISDI) «Fontaine de Brie» à Moussy-le-Neuf, déposé par la société ECT, qui prévoit un stockage maximal de 6 425 800 tonnes de déchets de chantier sur une période de 7 ans ! 

Face à cette multiplication de demandes visant à prendre de court la mise en œuvre du PREDEC (programmée pour le 1er semestre 2015), le Département de Seine-et-Marne demande de toute urgence au Préfet de Région un moratoire pour toutes nouvelles autorisations de création ou d’extension de capacités de stockage des déchets inertes en Seine-et-Marne.

Pour le Sénateur et Président du Département de Seine-et-Marne, Vincent Eblé, cette nouvelle demande de la société ECT n’est pas acceptable : « ce projet démesuré ne respecte pas les principes du projet de PREDEC adopté par la Région et le Département. Il ne répond à aucun besoin identifié en termes de capacité seine-et-marnaise et ne fait qu’accentuer le déséquilibre déjà immense avec les autres départements de la Grand-Couronne.»

Please, DO THE RIGHT MIX...

Ouverture de la chasse VS Arrêté Préfectoral

Arrêté Préfectoral ou pas, en ce dimanche 21 septembre, les instincts prédateurs et complètement inconscients sont de retour.
Nous avions en octobre dernier alerté les communes de Moissy-cramayel, de Lieusaint et le San de Sénart sur la dangerosité de cette exercice sur cet espace public, même si il était à l'époque peu fréquenté. voir nos articles :
Espace naturel Lieusaint, Moissy...  et...
la chasse est fermée ....!


Des mesures ont étés prises: un arrêté préfectoral, des panneaux clairs et de bonne dimensions à chaque entrée du site sur les deux communes, impossible de ne pas être informé.
Malgré cela, ça tire dans tous les coins.
Aujourd'hui, ce sont plusieurs dizaines de familles qui fréquentent cet espace naturel, des joggeurs, des randonneurs, des VTT, des photographes amateurs et cela tous les week-end !
Nous allons renouveler nos alertes, faites de même auprès de votre commune, en attendant Prudence à tous.

Le réveil citoyen, façon ECT

Depuis le samedi 13 septembre, les riverains du quartier de Jatteau à Moissy-Cramayel ont eu le plaisir de découvrir l'ouverture de leur soit disant ISDI ou "Installations de stockage de déchets inertes"  : le samedi !

(le parcours devant  forcement passer sous leurs fenêtres) 

Un grand merci à ECT, Madame Line Magne, Maire de Moissy-Cramayel, M. Guy Geoffroy, Maire de Combs-la-Ville (Président des Eco Maire de France) car le site est multi-communes (mais les nuisances sont 100% sur Moissy  de part l'accès au site) et à notre nouveau Préfet; Jean-Luc Marx pour ce réveil matinal validé par dérogation et/ou modification du contrat d'exploitation. (nous le pensons, ou ECT fait vraiment ce qu'il veut ??)

En tout cas, les clients ECT ,eux, ont étés bien informés.
Les riverains, beaucoup moins...

Pour en savoir plus, le numéro du responsable de l'exploitation est noté ci-dessus ou directement sur le site Internet de la commune : Moissy contact >> 

Politique de la ville, 4 quartiers classés prioritaire sur Sénart

Publiée mardi 17 juin par le ministère de la ville la nouvelle carte des quartiers prioritaires, consacrée aux zones urbaines les plus fragiles. Et pour mettre un terme au saupoudrage de ses moyens, le gouvernement a lancé il y a un an et demi une remise à plat. Et pour éviter d'être accusé de choix partisans, il a inscrit en février dans la loi un critère unique de sélection : le revenu des habitants.
Sur cette base, la ministre de la ville Najat Vallaud-Belkacem présente mardi la liste des 1 300 quartiers, situés dans 700 communes, qui continueront de bénéficier de ces crédits.
Ont été retenues les zones où plus de la moitié de la population vit avec moins de 11 250 euros par an, soit 60 % du revenu médian national.
Les fonds du ministère de la ville, un peu plus de 300 millions d'euros, ne représentent pas des sommes importantes, mais figurer sur la liste permet aussi de demander à entrer dans le programme de rénovation urbaine, doté, lui, de moyens très importants.



Bientôt un Sénart SEVESO Tour ?

Sénart compte huit entrepôts classés dangereux : trois en Seveso seuil haut (un à Moissy-Cramayel, deux à Savigny-le-Temple) et cinq en seuil bas (trois à Moissy, un à Lieusaint, un à Combs-la-Ville).

Mais le territoire regorge de bâtiments pouvant être transformés en sites Seveso à l'avenir, si la nature et la quantité de produits dangereux stockés changent.
Si le plan local d'urbanisme de la ville autorise dans les parcelles concernées les activités économiques classées (c'est le cas à Savigny), les communes ne peuvent s'opposer à ce titre à une activité Seveso, explique l'Association de défense des intérêts des riverains du secteur (ADIR), qui lutte contre la multiplication des entrepôts dangereux à Sénart. Les maires n'ont pas le pouvoir d'autorisation d'activités classées, cela dépend de l'Etat. Un entrepôt nouvellement bâti peut donc changer de classement en fonction de la nature des activités autorisées par le préfet.
Et la méfiance !

Smictom sur la tête en Bretagne ....


Article Ouest-France de la semaine dernière :
« Les douze déchetteries du Smictom sud-est 35 n'acceptent pas les déchets dangereux des professionnels pour des raisons logistiques, car les quantités sont trop importantes. Si des professionnels en déposent quand même, ils ne reçoivent pas de bordereau de suivi des déchets. Ils ne peuvent donc pas justifier auprès des services de l'État de l'élimination de leurs déchets dans les filières agréées, comme l'exige la loi », rappelle le Smictom...
http://www.ouest-france.fr/dechets-dangereux-collecte-pour-les-professionnels-2607659

Bref, les déchets dangereux sont interdits, mais si on en dépose quand même c'est pas si grave...

L'Allemagne, patrie de l’écologie ?

























Avec l’arrêt programmé de ses centrales nucléaires, et le développement des énergies renouvelables, l’Allemagne fait figure de modèle écologique européen. Cette image est complètement fausse. Ce qui importe à l’Allemagne c’est son autonomie énergétique par rapport à la Russie.
L’Allemagne développe les énergies renouvelables mais augmente dans un même temps sa productivité énergétique avec l’extension des mines de charbon ultra polluantes et dévastatrices de paysages
Dans le Brandeburg à 150 kilomètres de Berlin dans l’ancienne Allemagne de l’Est à la frontière de la Pologne, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (la plus grande mine à ciel ouvert d'Europe) on exploite le lignite. Résultat : des villages entiers ont été déplacés pour permettre aux mines de s'agrandir laissant derrière elle un paysage lunaire.
L’Allemagne s’apprête-t-elle à sacrifier la lutte contre les émissions de CO² au nom de l’abandon de l’atome ?
10 des 30 usines thermiques les plus polluantes d’Europe se trouvent en Allemagne et toutes fonctionnent au lignite.

Quelles expositions des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens ?

Générations Futures vient de rendre publique une nouvelle enquête (http://www.generations-futures.fr/?p=2707) sur l'exposition des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens (EXPPERT 3) qui montrent un présence importante de ces résidus dans le corps de nos enfants. De plus en plus d'études s'inquiètent des effets néfastes de ces substances, même à faible dose, sur la santé des populations les plus vulnérables.
L'Union Européenne doit, comme le stipule le Règlement pesticides, exclure du marché ces substances. Mais pour cela elle doit déjà proposer une définition de ces molécules. Or sous la pression des lobbies, l'UE tarde à donner cette définition essentielle. Exigeons que la Commission Européenne établisse dans les plus brefs délais cette définition pour ne plus exposer nos enfants à ces substances néfastes!

En savoir plus et signer la pétition sur le site
www.generations-futures.fr




Résultats synthétiques.
  • 21,52 résidus de pesticides Perturbateurs Endocriniens (PE) ont été retrouvés en moyenne par enfant.
  • 639 picogramme/mg de cheveux en moyenne par enfant.
  • 35 pesticides PE ou métabolites de pesticides PE sur 53 ont été retrouvées au moins une fois, soit 66.03%.
  • 13 substances / 53 retrouvées dans tous les échantillons dont de nombreux produits interdits en usage agricole. Certains étant en revanche autorisés pour des usages domestiques ou vétérinaires.

« La présence de plus de 21 substances pesticides Perturbateurs Endocriniens – PE –  en moyenne dans les cheveux analysés montre bien que dans la réalité nos enfants sont exposés à des cocktails importants de ces substances.. »  déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.

Mais que c'est il passé dimanche à Sénart ?

Mais que c'est-il passé dimanche 25 mai pour que 24 401 communes sur 36 812 (en comptant les arrondissements de Lyon, Marseille et Paris) place les listes de Marine Le Pen en première position ?
Elles sont devant l'UMP et le PS dans de grandes villes pourtant remportées par ces deux partis il y a quelques mois lors des municipales..

Ceux qui pensent que le FN va sortir la France de l'Europe se trompent, et il est mémorable que le pays des droits de l'homme pousse des nationalistes racistes à des places dans un parlement qu'ils ne veulent pas !
Mais rassurons nous, les anti-européens et eurosceptiques ne peuvent pas bloquer le Parlement européen. Durée de vie du "Premier parti de France" = un mois !

Pour revenir à notre agglomération, les résultats de dimanche laissent perplexes 

Lieusaint : FN en tête avec 28,0%
Cesson : FN en tête avec 20,8%
Combs-la-ville : FN en tête avec 22,7%
Savigny le Temple : FN en tête avec 22,4%
Nandy : FN en tête avec 26,7%
Moissy Cramayel : FN en tête avec 24,3%
Vert Saint Denis : FN en tête avec 25,2%
Réau : FN en tête avec 38,3%
Saint Pierre du Perray : FN en tête avec 24,6%
Tigery : FN en tête avec 28,9%

Bref un 100% sur Sénart et à proximité; c'est pas mieux,

Melun : FN en tête avec 23,8%
Soignolles en brie : FN en tête avec 37,4%
Le Mée sur Seine : FN en tête avec 25,8%
Servon : FN en tête avec 27,5%
Coubert : FN en tête avec 31,1%
Limoges-Fourches : FN en tête avec 42,3%
Voisenon : FN en tête avec 31,3%


Une mobilisation importante qui ne servira à rien !

Nous sommes dans une confusion totale entre politique nationale et européenne.
La seule chose qu'il faille souhaiter, c'est que tous ces élus FN soient aussi peu assidus que Marine Le Pen, au moins on n'entendra pas leurs âneries.

Forum des métiers et de l'emploi à Sénart

La Maison de l’emploi et de la formation de Sénart, la "MDEF" qui coordonne l’action locale en faveur des employeurs, des salariés et des créateurs d’activité, organise samedi 24 mai 2014, de 10h à 17h, à Bois Sénart.
Une manifestation, destinée à s’orienter sur les formations et prendre conseil sur les démarches à entreprendre pour la recherche d’emploi, de nombreux recruteurs étant présents.
Il sera possible de postuler directement auprès des employeurs : de nombreuses offres d’emploi sont à pourvoir (il est donc conseillé de se munir d’un CV). Au total près de 50 professionnels (tels que SPIE, l’IUT Sénart Fontainebleau, Véolia, Adéquat Intérim, Carrefour, Auchan, Kiabi, Alinea, le GRETA, la Place des Métiers, Pôle Emploi…) seront là pour renseigner les visiteurs et répondre à leurs questions. Pour tout renseignements, contacter la MDEF au 01 64 13 40 18 – mdef-senart.fr ou télécharger l’application mdef sénart.

Le travail du Parlement européen : mythes et réalités

Par Justina Vitkauskaité Bernard, députée européenne ALDE (Darbo Partija, Lituanie) et Vira Ratsiborynska, analyste politique et doctorante IEP de Strasbourg (Ukraine) pour "Sénart Citoyens"

Les institutions européennes sont mystérieuses : beaucoup de citoyens européens sont attirés par leur travail et rêvent d’y travailler, certains, en venant à Bruxelles, visitent les institutions européennes et sont étonnés par leur importance dans l’architecture européenne ; il y a aussi des citoyens européens qui continuent à ignorer le rôle, les pouvoirs et les fonctions des institutions européennes.
Mais quoi que les citoyens européens pensent du rôle complexe des institutions européennes, quoi qu’ils fassent au quotidien, ils doivent être conscients que ces dernières, du fait de leur fonction législative, ont un impact sur la vie de tous les citoyens. C’est la principale raison pour laquelle les citoyens européens ont besoin de comprendre comment les institutions européennes fonctionnent et comment s’élaborent les différentes politiques menées. C’est nécessaire pour plusieurs raisons : quelle que soit l’opinion des citoyens sur les institutions européennes, ces dernières auront un impact sur leur vie quotidienne. Cela est dû à leur nature d’organe légiférant : l’Union européenne est en charge de la législation européenne qui est mise en œuvre par ses Etats membres. Le droit européen droit être traduit dans les législations nationales : chaque Etat membre doit s’assurer que les actes pris par les institutions européennes reflètent leurs intérêts nationaux et sont mis en œuvre correctement. L’impact de la législation européenne mise en œuvre affecte non seulement les Etats membres, mais aussi tous les citoyens européens. C’est pourquoi plus les citoyens comprennent le fonctionnement réel des institutions européennes, plus ils peuvent être impliqués dans le processus de décision et de conception de politiques de l’Union européenne.

A l’inverse, quand les citoyens européens ignorent comment fonctionnent les institutions communautaires, ils demeurent extérieurs au processus de décision et ne pourront que manquer son importance croissante sur leurs vies, ce qui leur fera manquer des opportunités. Ainsi, les citoyens européens doivent être plus proches des institutions européennes. Et la première étape pour atteindre cet objectif est une compréhension claire du système européen, de sa manière de travailler et d’élaborer des lois.

En ce sens, le Parlement européen est d’un intérêt particulier pour les citoyens européens, pour plusieurs raisons : le Parlement européen est une institution élue au suffrage direct qui représente les 500 millions de citoyens européens et défend leurs intérêts dans le processus de décision européen. C’est aussi un organe où les citoyens ne sont pas seulement représentés, mais où ils peuvent également faire entendre leur voix.
Grâce à l’Initiative Citoyenne Européenne, les citoyens peuvent demander de nouvelles législations européennes ; avec les élections européennes de 2014, les citoyens européens peuvent être impliqués indirectement dans le processus d’élection du Président de la Commission européenne, et bien sûr, lors des élections européennes des 22 au 25 mai 2014, ils éliront directement leurs représentants au Parlement européen. Les citoyens ont donc un rôle extrêmement important, en devenant ainsi partie prenante du processus de décision par leur vote.
Mais même quand les citoyens européens sont capables de reconnaître le rôle important du Parlement européen, ils peuvent toujours croire certains mythes récurrents sur le fonctionnement réel de cette institution.

Evoquons en premier lieu les fonctions du Parlement. Le travail du Parlement européen est très intéressant dans ses priorités, et en même temps très intense, car cet organe est en charge d’un grand nombre de questions qui couvrent plusieurs politiques européennes, de l’agriculture à la politique étrangère. Mais pour les observateurs, le travail du Parlement européen peut sembler être surtout bureaucratique et ne touche pas réellement les intérêts des citoyens européens. Mais en réalité le travail du Parlement européen reflète tous les défis de la vie quotidienne des citoyens européens. C’est pourquoi ces derniers ne devraient pas sous-estimer les fonctions du Parlement européens dans des domaines comme la législation communautaire, les discussions budgétaires et les processus démocratiques en Union européenne et au-delà. Par exemple, dans le domaine de la politique étrangère, l’Union européenne a fait preuve d’une approche constructive de médiation lors de la crise ukrainienne à Euromaidan. Même plus tard, quand la crise s’est approfondie en Ukraine, le travail des députés européens ne doit pas être sous-estimé : l’UE a beaucoup appris et sera plus efficace à l’avenir en reconsidérant ses forces et ses faiblesses.
L’Union européenne traverse actuellement une grave crise économique, et le travail du Parlement européen se concentre sur les politiques de croissance et les mesures qui peuvent la sortir de la crise. Pendant les dernières années la principale préoccupation du Parlement européen a été de trouver un moyen de favoriser le retour de la croissance en Europe et de lutter contre le chômage des jeunes. Pour traiter ces problèmes le Parlement a entrepris beaucoup de mesures et a conduit des actions pour que le cadre financier pluriannuel 2014-2020 soit adopté tout en conservant comme priorité le redressement économique. La lutte contre le chômage des jeunes a été et est toujours en haut de la liste des priorités pour le Parlement européen. Le Parlement a pris plusieurs mesures en ce sens, par exemple la Garantie Jeune, et a adopté deux résolutions appelant à encourager la mobilité des jeunes pour favoriser le travail et la formation. Le travail du Parlement européen concerne toutes les couches de la société, des chômeurs aux jeunes en passant par les consommateurs et les employés. Pour l’illustrer, voici une liste d’exemples où le Parlement est parvenu à affronter les problèmes des citoyens ordinaires par le débat et la prise de mesures adéquates.

Par exemple, le Parlement européen a récemment approuvé un accord sur de nouvelles règles européennes demandant l’affichage de grands avertissements illustrés sur les paquets de tabac. En prenant en compte les droits des consommateurs, le Parlement européen a aussi pris la décision de mettre fin aux charges d’itinérance de téléphone portable à partir de 2016. Quant aux droits des travailleurs, le Parlement a approuvé un projet de loi sur les droits à une retraite complète pour les travailleurs européens s’installant à l’étranger. Le Parlement européen montre qu’il s’intéresse aux citoyens européens et par ses activités et son travail il permet que tous les besoins et toutes les priorités de tous les groupes de la société soient traités et satisfaits, et que les défis soient relevés.
Le deuxième mythe qui conduit souvent à de fausses affirmations par les citoyens européens concerne le rôle des partis dans le Parlement européen. La plupart des citoyens européens savent que tous les cinq ans ils ont le droit de choisir leurs représentants au Parlement européen en participant aux élections européennes. Chaque Etat membre se voit attribuer un nombre prédéterminé de députés européens pour ces élections. Lors de la campagne électorale, les partis nationaux s’affrontent.
Néanmoins, une fois que les députés européens sont élus, ils deviennent membres de groupes politiques européens. Beaucoup de citoyens européens ne sont pas conscients de ce principe et confondent ainsi la façon de fonctionner des partis nationaux avec celle des groupes politiques du Parlement européen. Les citoyens européens doivent savoir qu’il y a sept groupes politiques au Parlement européen. Les plus importants sont le groupe du Parti Populaire Européen, celui de l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates, et le groupe de l’Alliance des Libéraux et Démocrates pour l’Europe.

Les citoyens européens devraient savoir que la plupart des partis nationaux sont affiliés à ces groupes politiques européens. Par exemple, le Parti du travail lituanien : ce parti est affilié à l’Alliance des Libéraux et des Démocrates pour l’Europe (ALDE). Cela signifie que le Parti du travail partage les mêmes visions du libéralisme, de la démocratie et de la liberté en politique que l’ALDE. Les représentants de ce parti, une fois élus au Parlement européen, partagent la vision du groupe ALDE et commencent à travailler, non pas seulement sur la base de leur intérêt de parti national, mais aussi sur la base de la plateforme commune qu’est l’ALDE. En clair : les citoyens européens ont besoin de savoir qu’une fois que les représentants des partis nationaux sont élus au Parlement européen (et une fois que leurs partis respectifs sont affiliés à un groupe politique européen), ils commencent à travailler pour la cause européenne. Des partis qui sont rivaux au niveau national, ou qui s’affrontent lors de la campagne des élections européennes au sein des Etats membres, ne demeurent pas rivaux une fois qu’ils sont au Parlement européen. Au contraire, ils commencent à travailler pour l’Union européenne, pour les valeurs et les principes de l’UE, et – au niveau européen – pour les citoyens qui les ont élus.
Tous ceux qui travaillent pour les institutions européennes savent qu’ils travaillent pour l’UE, pour l’intérêt de l’Europe et de ses Etats membres. Les représentants qui travaillent au Parlement européen partage une responsabilité avec leur électorat, ils se préoccupent des intérêts de leurs électeurs et travaillent pour l’Union européenne dans son ensemble tout en ne négligeant pas, bien sûr, les intérêts de leur Etat membre.

Les élections européennes auront lieu dans dix jours, le compte à rebours a commencé. Les citoyens européens qui iront voter du 22 au 25 mai 2014 doivent être conscients de la réalité du travail des institutions européennes ; en particulier du rôle crucial que le Parlement européen joue dans la vie de tous les citoyens. Les citoyens européens doivent comprendre que leur avenir est entre leurs propres mains, ils doivent agir pour que leurs représentants améliorent leur futur et défendent leurs intérêts. Les élections de 2014 devraient être importantes pour tous les citoyens européens, car ils doivent montrer qu’ils sont unis dans cette période difficile où l’UE est menacée par le scepticisme et par la montée en puissance des partis anti-européens. C’est pourquoi il est crucial que le rôle du Parlement européen ne soit pas sous-estimé au vu de sa capacité à résoudre ces problèmes. Au contraire, il devrait être soutenu et renforcé autant que possible par le vote des électeurs. Chaque vote comptera, chaque vote peut faire la différence et orienter les politiques européennes. Cette fois plus que jamais, la volonté des citoyens aura un réel impact sur notre avenir à tous.


Justina Vitkauskaité Bernard, députée européenne ALDE (Darbo Partija, Lituanie) et Vira Ratsiborynska, analyste politique et doctorante IEP de Strasbourg (Ukraine)


Elections Européennes 2014

L'Europe d'aujourd'hui, ne peut plus progresser sans l'adhésion des Européens.

L'euroscepticisme s'étend, mais les enquêtes montrent que l'on demande plus de mieux-vivre par l'éducation, la formation, la recherche, le maintien de la paix, le respect des libertés individuelles et de la démocratie. C'est à dire plus d'Europe.

Les européens partagent ces attentes mais s'engagent peu. Ils vivent l'Europe comme un objet lointain, extérieur à leur réalité sociale et culturelle. Déçues par nos responsables politiques qui privilégient leurs ambitions nationales quand il s'agit de décisions qui concernent l'avenir de l'Europe.

Explique-t-on seulement aux français à quels partis européens les partis nationaux correspondent ? Indignée de voir comment se mène ces jours-ci la bataille dans la plupart des partis nationaux pour placer en position éligible des personnes qui n'ont jamais donné la preuve de leurs convictions européennes, alors même qu'elles en avaient la possibilité. Indignée par la façon dont j'entends régulièrement soutenir que le Conseil européen est la principale instance démocratique de l'Europe parce que ses membres ont été élus démocratiquement. Or, que je sache, aucun Président ou chef de gouvernement n'a été élu pour son programme européen mais bien plutôt pour la défense des intérêts nationaux. La seule instance européenne qui représente démocratiquement les citoyens, c'est le Parlement européen.

Ce 25 mai prochain je voterai pour le bien commun européen et donc national. Comme tout citoyen qui s'apprête à faire un choix déterminant, j'étudierai les programmes proposés par les candidats et j'évaluerai leur motivation proprement européenne.
Je voterai parce qu'en votant je peux choisir un projet politique qui correspond à l'Europe que je veux.
Je voterai parce que, pour la première fois, mon vote contribuera à sélectionner le prochain Président de la Commission européenne. N'oubliez pas que les différents partis européens ont désigné leur candidat à cette présidence. La campagne qu'ils mèneront pour obtenir ce poste fait partie des éléments de réflexion pour notre choix du 25 mai.


Alors comment pourrais-je dire que l'Union européenne n'est pas démocratique ? Et comment pourrais-je laisser passer ce réel pouvoir que me donne l'Europe du simple fait que je suis citoyen français ?

Marc, de Sénart Citoyens

Média-Sénart en Podcast

Le magazine Média-Sénart est désormais disponible en version audio sur Internet.
A écouter sur ordinateur, Smartphone ou tablette. Une excellente initiative pour les personnes non voyantes ou malvoyantes, ou autres, dans les transports par exemple !
Disponible sur le site Internet du San de Sénart ou directement sur ce lien : media-senart-n-312-avril-2014

Semaine du développement durable 2014, le thème :"Consommer autrement"

Comme chaque année, le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie organise du 1er au 7 avril la Semaine du développement durable.
En 2014, la 12e édition a pour thème « Consommer autrement » avec des mots clés comme : recyclage, réparation, produits de saison, etc.
« Nous sommes déjà entrés dans l’ère de la consommation durable.»
parait-il...




Que propose la Semaine du développement durable cette année ?
Des manifestations organisées par des collectivités, associations, entreprises, administrations ou établissements scolaires, des affiches, logos et visuels téléchargeables sur le site consacré à la Semaine du développement durable 2014, et l’occasion de tester ses connaissances et découvrir de nouvelles tendances responsables grâce à un jeu concours et à des animations sur les réseaux sociaux !
bref du lourd...
Et un Focus sur l’économie circulaire...
« Quand les déchets d’aujourd’hui deviennent les ressources de demain » comme si nous ne savions pas déjà !  Ok, mais faut-il encore les mettre en oeuvre. lorsque nous voyons les implications de grandes entreprises comme la SNCF à proposer :
« La SNCF a validé en décembre 2013 sa politique « Économie circulaire », dont le déploiement est prévu pour 2014. L’entreprise veut mettre en place une politique volontaire de valorisation et de recyclage des matières en fin de vie, comme les uniformes destinés à la réalisation de feutres acoustiques ou de fil recyclé.»
Plus >> pour "Sénart Citoyens" nous pensons qu'une entreprise comme la SNCF pouvait faire mieux, et nous ne parlons pas des autres qui apparemment ne ce sentent pas concernés.
Question en passant, combien va coûter cette campagne à l’échelle nationale ?  En affectant ne serait-ce que 10% de ce budget à des organisations actives ou communes nous pourrions agir à une échelle locale, départementale voir plus. Mais il faut arrêter certaines de ces "journées et/ou semaine" de bonne consciences !

Consommation responsable: une grande partie de nos concitoyens sont prêt à y participer !
Faudrait-il encore que les chaines de recyclages soit respectées. Les infractions ne manquent pas, comme par exemple balancer le contenu des camions dit "jaune" (papier, carton, plastiques) pour alimenter les incinérateurs de la couronne parisienne qui doivent impérativement absorber 750 000 tonnes de déchets / ans pour être rentables et pour lesquelles il faut du "carburant". Mais ceci n'est micro-exemple !
Comme le disait bien Coralie sur l'article "Transition énergétique : les ministres ont >> " ont marche sur la tête !

Fraude à l'environnement en Seine-et-Marne, une de plus ou une de trop ?

La loi oblige les entreprises de BTP à faire recycler leurs déchets dangereux. Une sous-traitance coûteuse certes mais indispensable pour la préservation de notre environnement. Bon plan pour des malfaiteurs qui proposaient de s'en charger à prix cassés, mais qui au lieu de les décontaminer, les enfouissaient, parfois contaminés par de l'amiante, sur des terres agricoles de la Plaine de France, à 20 km au nord-est de Paris.
Pour gérer ce réseau d'enfouissement illégal de déchets toxiques, la bande avait recours à diverses combines. Une entreprise qui leur donnait une façade légale, RTR Environnement. Des achats fonciers douteux, comme celui de ce terrain situé en zone inondable à Villeparisis où les malfaiteurs ont déversé pendant des mois des tombereaux de déchets toxiques.
Sur ce petit coin de terre entre deux bretelles d'autoroutes, on peut encore observer le panneau siglé au nom de l'entreprise RTR.


















A la vue de cette image (source: Jessica Lopez Escure - AFP) Il est clair que le "Portail" de cette entreprise transpire le sérieux et la compétence (avec une adresse gmail en plus, très Pro...)

C’est  le ballet de camions charriant les matières polluées qui a mis la puce à l’oreille à une association locale, l’Adenca. Comme quoi, les associations ne compte pas pour des prunes (voir notre article et le commentaire de "Coralie" sur "Transition énergétique : les ministres ont reçu leur lettre de cadrage 2014 !"

Une question taraude toutefois l'équipe de "Sénart Citoyens", les élus locaux ils sont ou sur ces problématiques ? Des autorisations sont elles accordées, ou chacun fait comme il veut ?  Cet exemple sur Villeparisis illustre bien un manque de vigilance et de présence sur le terrain.

Nous ouvrons le débats, et reviendrons bientôt vers vous avec un dossier complet consacré à ce sujet dans le n°1 de Sénart Citoyens - Le Mag, prochainement en ligne.